Le périple de Nacer Boudiaf

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à quelques mois de l’élection présidentielle de 2019, la scène politique s’anime. Parmi les candidats à la candidature déjà annoncés, Nacer Boudiaf, fils de feu Mohamed Boudiaf, se lance dans la course. D’ailleurs, il s’est exprimé à ce sujet à travers de nombreuses contributions dans la presse, dans lesquelles il a déjà développé les grandes lignes de son programme «L’Algérie avant tout». Avant-hier, il était en visite à Tizi-Gheniff, répondant à une invitation locale. Nacer Boudiaf est arrivé vers 9 heures au carré des martyrs d’Adila où il fut reçu par des moudjahidine et des fils de chahids. Il s’y est arrêté un moment, avant de reprendre sa route vers le mémorial Ali Mellah. L’invité de Tizi-Gheniff a également visité le musée, accompagné du président de l’ONM locale. Nacer Boudiaf dira sa surprise de découvrir sur le mémorial que la daïra de Tizi-Gheniff compte plus de 700 chahids. Peu après, en présence d’Amar Mellah, fils du colonel Ali Mellah, et de la délégation qui l’accompagnait, il s’est rendu à la maison de la veuve du colonel. Celle-ci n’a pu retenir ses larmes lorsqu’on lui annonça qu’elle avait en face d’elle le fils de Mohamed Boudiaf. Le candidat à la candidature à la présidentielle de 2019 a repris par la suite son chemin sur Draâ El-Mizan où il fut accueilli au CFPA Krim Said. Sur place, Rachid Krim lui remit un portait de son père. Pour sa troisième étape, la délégation a pris la route jusqu’à Aït Yahia Moussa pour visiter le musée Krim Belkacem de Tizra Aissa, maison natale du colonel. C’est Aâmi Rezki, le frère du signataire des accords d’Evian, qui le reçut avec quelques membres de la famille. Durant cette escale, Nacer Boudiaf a exprimé, à maintes reprises, son attachement au combat libérateur de Krim Belkacem, premier maquisard de la Kabylie. Le cortège a ensuite quitté ce haut lieu de l’Histoire algérienne pour une dernière halte à Frikat, région natale du colonel Amar Ouamrane. Pris par le temps, Nacer Boudiaf n’a finalement pas pu se rendre à Ighil Imoula, village natal du colonel Mohamed Zamoum, dit Si Salah, où il devait visiter le haut lieu historique où fut imprimée la déclaration du 1er Novembre 1954, ni aux Ouadhias, région natale du colonel Slimane Dehilès.

Amar Ouramdane

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