Le niet de Gaïd Salah à Mokri et compagnie

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Par S. Ait Hamouda

Le général de Corps d’armées, Gaïd Salah, a mis les points sur «I» et les barres sur les «T» aux sollicitations insistantes de Mokri et de sa suite, leur réservant une fin de non recevoir magistrale. Un niet. Le vice-ministre de la Défense nationale et chef de l’Etat-major de l’Armée nationale a, d’une phrase, renvoyé à leurs pénates ceux qui cherchaient à faire jouer à l’Armée un rôle que la constitution ne lui octroie pas. Que veulent donc faire faire à l’ANP ces énergumènes qui n’ont rien compris ni au rôle ni aux missions de cette institution républicaine qui a d’autres chats à fouetter, plutôt que de démêler l’écheveau politique d’une opposition qui n’en est pas une. De plus, le MSP et ces autres connaissent pourtant bien le peu d’empressement de nos soldats à s’occuper de choses qui ne les regardent ni de près ni de loin, et l’on ne peut être plus clair que la constitution, qui définit l’armée comme la gardienne, vigilante, des frontières qui sont mises à mal par des conflits dans le voisinage, et à l’intérieur, où le terrorisme, vaincu militairement, continue, malgré tout à faire montre de nuisance à l’égard de notre pays. A ceux qui veulent que l’Armée nationale s’occupe, en dépit de ses missions, de consensus entres les partis et leurs différends, Gaïd Salah a donné la meilleure réponse, leur rappelant que l’Armée a des missions définies par la mère des lois. Ces appels du pied à l’institution militaire, d’où qu’ils viennent, ont reçu, et ce n’est pas la première fois, la réponse qui sied à leurs délires incongrus. Ils n’ont qu’à chercher auprès d’eux-mêmes la solution qu’ils préconisent, ou à rendre leur mandat à ceux qui les ont élus ou installés à leurs places. L’armée a d’autres préoccupations plus sérieuses que de s’immiscer dans la politique politicienne comme le lui proposent en vain ces partis…

S. A. H.

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