La purge continue au FFS de Béjaïa

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Dans une déclaration postée sur les réseaux sociaux, la section FFS d’Aokas informe la population qu’elle a ôté la couleur politique à deux de ses élus qu’elle considère désormais comme exclus du parti.

Il s’agit de la députée Mme Tahi, à qui il est reproché de ne pas répondre aux convocations de la section pour assister aux réunions du parti. La deuxième victime de cette décision impromptue n’est autre que l’élu tête de liste à l’APC d’Aokas, Madjid Kaidi, à qui on reproche de refuser de démissionner de l’exécutif communal qu’il n’a pas rejoint mais dont il fait partie selon une délibération votée sans son consentement. En effet, lors d’une réunion qui a vu l’exécutif communal installé après un blocage d’un semestre, la liste, devant constituer l’exécutif communal et proposée par le maire, comportait en son sein le nom de cet élu du FFS et celui-ci votera contre, mais elle sera approuvée par la majorité. Depuis, les trois autres vice-présidents ont signé leurs demandes de permanisation alors que Kaidi a refusé de le faire. Malgré cela, la section du parti lui a demandé de démissionner de l’exécutif, chose qu’il réfute. Contacté, il rétorquera qu’il ne peut démissionner d’un organe qu’il n’a pas intégré. «Je ne peux démissionner du poste d’adjoint au maire alors que je ne le suis pas. Le maire a fait une proposition sans mon consentement et je l’ai rejetée le jour même», dira-t-il comme pour justifier sa position et, surtout, pour dévoiler les zones d’ombre qui entourent son éviction du parti. D’ailleurs, même son compère du parti à l’APC, Nordine Meziane, qui a accepté, lors de la session tenue la semaine dernière, de présider la commission de l’urbanisme, seul poste resté vacant au sein de l’exécutif, a été menacé par la section qui l’a obligé à démissionner. C’est ce qu’il fera en déposant sa démission, hier matin, soit moins d’une semaine après son installation en qualité de président de la commission de l’urbanisme. Apparemment, la dernière réunion du FFS au niveau national a eu des répercussions négatives sur certains militants qui ont été évincés, à commencer par l’ex-chef du groupe parlementaire qui a été suspendu de toute activité au sein du parti.

A Gana.

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