«Le projet révolutionnaire du FFS vise l’instauration d’un état social»

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Intervenant, hier, lors d’un un meeting populaire à Ouzellaguen, à la veille de la célébration du 20 août, Ali Laskri, membre du présidium du FFS, a souligné que son parti reste toujours «fidèle au serment de Novembre et à la plateforme de la Soummam». Faisant le parallèle entre les congressistes de la Soummam et la base militante de son parti, l’orateur a indiqué que «le FFS milite pour la démocratie, pour les droits de l’Homme, les droits politiques, économiques, sociaux, identitaires et le droit d’avoir des droits». Ali Laskri a soutenu dans ce sillage que «le projet révolutionnaire du FFS vise l’instauration d’un Etat social où l’homme est considéré comme le centre et la finalité du développement. Ses valeurs fondamentales sont la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, l’intérêt général partagé et prévalent sur les intérêts individuels», insistant que le consensus prôné par son parti est «populaire, sain et sincère, et non un consensus d’appareil». Dans le même registre, l’intervenant a expliqué que «le FFS inscrit son action dans la durée avec la mobilisation des citoyens et des acteurs autonomes de la société civile pour expliquer sa ligne politique, y faire adhérer la majorité du peuple et créer un rapport de force favorable à un consensus national répondant à l’aspiration de tous pour mettre fin au régime actuel et permettre l’avènement d’une deuxième république fondée sur le droit et la démocratie», rappelant que le FFS a été créé en 1963 dans cet esprit. Décochant quelque fléchettes en direction des décideurs, l’orateur a dit que «le régime prône la continuité, poursuit l’option de l’alternance clanique en opposition à l’alternative démocratique, ne cesse de discréditer la véritable opposition», et ce, a-t-il précisé, dans le but «de l’isoler afin de la couper de la population et de la diaboliser». En guise de conclusion, le membre de l’instance présidentielle du FFS a fait savoir que sa formation politique œuvrera «à fédérer toutes les énergies, les volontés, les forces qui croient aux valeurs de Novembre et de la Soummam, des droits de l’Homme, de la démocratie et souscrivent à l’éthique suivante : celle qui dit NON à la politique de la force, OUI à la force de la politique».

D. S.

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