L’environnement, il faut en parler et faire !

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Par S. Ait Hamouda

L’écologie tout le monde en parle, mais rares sont ceux qui savent ce que c’est. L’environnement itou. Ce qui veut dire que la protection de l’environnement est une tartuferie débonnaire qu’on exhibe pour la foule, et que dans le fond on néglige, on n’y prend pas garde et dont on s’en fout comme de sa dernière chaussette. La protection de la nature, de la flore, de la faune et de la biodiversité est laissée aux autres, âmes sensibles, pour s’en préoccuper. La vision d’une nature parfaitement constituée n’est pas pour nous autres, elle est un sujet qui ne concerne, ni de près ni de loin, les quidams peuplant le pays. Dire qu’en Algérie il y a un esprit, une conscience, une politique, une éducation liés à l’écologie, n’est pas seulement faux mais démagogique et populiste. Il y a des normes à respecter et elles sont nombreuses. Cependant dans tout cela, il existe des gens qui souhaiteraient vivre dans un cadre sain, propre et assaini. Quoiqu’il en soit, ces gens doivent réfléchir à deux fois avant d’entamer un projet qui soit respectueux de leur environnement, parce qu’il y a les autres, qui sabotent, qui braconnent, qui brûlent les espaces boisés et qui irriguent des champs avec une eau usée jusqu’à ne plus pouvoir. Les textes, il en existe, de quoi fournir au monde des modèles, qui seraient excellents pour les autres mais qui s’avèrent futiles lorsqu’il s’agit de soi. Ce qui met les Algériens à des années lumières de ce qu’ils veulent atteindre, sans pouvoir. L’heure est à la préservation de ce don de la nature, qu’est tout un pays, avec une biodiversité appréciable, convenable, et pas à la destruction de ce qui vit malgré tout. Il existe un paravent efficace contre la pollution des eaux, des vergers, des forêts, c’est l’éducation depuis l’initiation jusqu’à la fin des études, apprendre à protéger son environnement est le meilleur acquis. Il ne suffit pas d’en parler. Mais il faut surtout faire. Cela permet d’avoir une conscience chevillée à ce dont on parle, et de surcroit en finir avec les improvisations qui nous accablent.

S. A. H.

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