Accueil Évènement La vétusté de l’établissement décriée

TIZI-GHENIFF - Ecole d’Ighil Boumghari : La vétusté de l’établissement décriée

1169
- PUBLICITÉ -

à peine les élèves ont-ils rejoint les bancs de l’école, que des voix se sont élevées ici et là pour dénoncer les mauvaises conditions de scolarité dans de nombreuses localités de la wilaya. Hier matin, peu avant huit heures, les parents d’élèves de l’école Mohamed Ibari d’Ighil Boughmari, ont fermé le portail et ont retenu leurs enfants chez eux. «Nos enfants ne sont pas en sécurité», grogne l’un d’eux. Et de poursuivre: «Comment se fait-il que cette cantine a été réformée en février 2018 et depuis elle est encore là?». Pour le porte-parole des parents d’élèves, cela est un danger pour les enfants et tout le personnel. «Selon le rapport du CTC, cette structure pourra s’écrouler à chaque petite secousse. Même lorsqu’il y a du vent, on a peur qu’elle tombe sur nos enfants», explique cet interlocuteur. A entendre les protestataires, en dépit de tous les dangers qu’elle représente, les cuisiniers préparent toujours les repas froids à servir aux élèves dans l’ancienne cuisine. Le comble, ajoutent-ils, une enseignante habite toujours le logement sis au premier étage de cette cantine. En tout cas, soulignent-ils, la sonnette d’alarme est tirée. «Nous dégageons toute responsabilité si par malheur un accident y surviendra parce que les élèves jouent devant cette structure. Pourtant, elle est réformée. Pourquoi n’a-t-elle pas été démolie durant les vacances? C’est un pur laxisme de tous les responsables», jette une autre voix de la foule. Les parents sont en colère à telle enseigne, que certains d’entre eux ont proposé la fermeture de cet établissement si des mesures urgentes ne sont pas prises à ce sujet. «Nous exigeons qu’une commission se déplace sur les lieux, et prennent les décisions nécessaires afin de sécuriser nos enfants. Ce sont des vies humaines qui sont en danger», souligne encore le porte-parole du collectif des parents d’élèves. Ces derniers sont décidés à maintenir la pression jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications, à savoir démolir le plus tôt possible cette cantine, sécuriser les lieux et trouver un moyen pour permettre aux élèves de se restaurer sur place. A rappeler que cette école est fréquentée par 350 élèves venant de tous les hameaux voisins, elle est l’une des premières écoles de la région, dont le centenaire a été célébré depuis déjà près de dix ans.

- PUBLICITÉ -

Amar Ouramdane

- PUBLICITÉ -