Des quartiers inondés et des routes fermées

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Dans la nuit du vendredi à samedi, une violente tempête de pluie et de grêle s’est abattue sur la ville d’Aïn-Bessem, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira.

Selon les riverains, c’est vers 2 heures du matin que d’importantes précipitations de pluie, suivies de chutes de grêle, se sont abattues sur cette ville. Un véritable déluge qui a provoqué des inondations considérables au niveau de plusieurs endroits, dont les quartiers d’Ahmed Ben-Gharbai, Aradh Saleh et Ahmed Tali, où plusieurs habitations du rez-de-chaussée ont été inondées, à cause de l’obstruction d’ouvrages de drainage des eaux de pluie. Ces intempéries ont provoqué une grande panique auprès de la population de cette ville. «Après un grondement assourdissant de tonnerre suivi d’éclairs, une grosse pluie s’est abattue, accompagnée de grêlons de gros calibre, dépassant à un certain moment les 3 centimètres de diamètre. Ceux qui ont connu la plus grosse frayeur restent les automobilistes. D’ailleurs, certains ont vu leurs pare-brises et leurs vitres arrière fissurés ou carrément brisés et leurs tôles et capots froissés au niveau du toit par la grêle. Des équipements publics n’ont pas été pas en reste», témoigne un habitant du quartier Ahmed Ben-Gharabi. Selon celui-ci, tous les regards d’eau sont bouchés, ce qui a provoqué une inondation au niveau de ce quartier et des infiltrations d’eau à l’intérieur des maisons : «Ça fait des mois que les voisins ont signalé ces regards bouchés aux services de la commune et de l’ONA. Malheureusement, rien n’a été fait pour régler ce problème, et voilà le résultat !». A noter aussi que la circulation automobile a été bloquée sur la RN18, au niveau du carrefour principal d’Aïn-Bessem, en raison de ces intempéries. Les eaux de l’oued Djaâfar ont débordé sur cette route. Idem pour la principale route de l’hôpital et de la nouvelle polyclinique. Pour rappel, il ne s’agit pas de la première fois que des situations similaires sont enregistrées. Cette ville demeure particulièrement vulnérable, en raison de l’absence totale d’entretien des réseaux d’assainissement et de drainage des eaux de pluie.

Oussama K.

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