Un défi pressant

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La 11e édition du Salon de l’emploi, qu’organise annuellement l’université de Béjaïa, se tient depuis hier au campus d’Aboudaou. Une trentaine d’entreprises, quelques institutions, des organismes d’insertion, le BIT ainsi que la société allemande GIZ ont leurs stands d’exposition au niveau du hall d’entrée. Parallèlement à ce salon «exposition», l’auditorium de ce campus universitaire abrite des conférences alors que la bibliothèque centrale sera le lieu des travaux des ateliers. D’emblée, il a été procédé à la présentation du projet de valorisation des déchets et le développement durable. Outre des interventions diverses et les travaux d’ateliers qu’animeront le vice-recteur de l’université de Béjaïa, le docteur Kati, expert en normalisation, Mokrani et le professeur Girardot de l’université de la Franche Comté (France), il est attendu l’animation, par ce dernier, d’une conférence sur les nouveaux métiers liés à l’économie circulaire et à la transition socio-écologique en parlant également de la success-story des diplômés ayant investi dans le domaine de la valorisation des déchets. La matinée de demain sera consacrée à l’animation de deux ateliers traitant des acteurs territoriaux de développement de l’entreprenariat et de l’écosystème universitaire de promotion de l’entreprenariat. Durant l’après-midi, le wali intérimaire visitera le salon de l’exposition et assistera à la cérémonie de remise des prix aux lauréats de l’année universitaire écoulée, en plus de la remise du prix du meilleur projet de valorisation et gestion des déchets. C’est le sacre du gagnant du concours d’idées innovantes sur le thème de la gestion et de la valorisation des déchets lancé par l’université de Béjaïa. Les objectifs de ce concours visent à voir émerger des solutions innovantes, réalistes et pérennes permettant de traiter les déchets de manière à les réduire ou les recycler. L’évolution de la pensée universelle vers la durabilité des environnements et des ressources en réponse aux urgences relatives à la détérioration des écosystèmes et au réchauffement climatique, impose de manière inéluctable une évolution systémique de l’activité humaine. L’entreprise -pourvoyeuse de richesses- est au cœur de ces mutations. Elle est également responsable de son devenir et se lance le défit du développement durable. Par voie de conséquence, les besoins en qualifications de la ressource humaine évoluent.

A. Gana

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