Le triptyque gagnant pour la valorisation des déchets

Partager

Hier, deuxième journée du Salon de l’emploi de Béjaïa, qui se tient au campus universitaire d’Aboudaou. Rachaâ Bedjaoui-Chaouche, représentante de l’Organisation internationale du travail, a disserté autour du projet «Tawdif» de l’université du monde du travail. Le but du projet, qui est actuellement en phase de finalisation, est d’améliorer l’insertion des diplômés universitaires sur le marché du travail en Algérie. La démarche consiste, expliquera l’oratrice, en l’accompagnement et l’orientation des étudiants, la production, le partage et l’exploitation de l’information utile ainsi que le renforcement des capacités des institutions impliquées. Le professeur Jean Jacques Girardot, enseignant à l’université de Franche-Comté et membre du réseau international d’intelligence territoriale, a développé un thème d’actualité, à savoir les nouveaux métiers liés à l’économie circulaire et à la transition socio-écologique. Il a présenté les concepts qui fondent une version prospective de la marche vers le développement durable et les nouveaux métiers qui en résultent actuellement dans les secteurs économiques. En se basant sur des exemples purement français, il parlera sur des économies verte, sociale et solidaire, l’économie de fonctionnalité et l’économie circulaire. Le concept d’intelligence territoriale, lequel associe le territoire et l’intelligence humaine, se fonde sur une conception systémique de territoire en accordant une importance primordiale à une logique intercalaire du local au global, fera remarquer le conférencier. Il parlera également des métiers verts, dont l’objectif est la préservation de l’environnement, et des métiers verdoyants, des professions traditionnelles qui intègrent de nouvelles compétences, dans l’agriculture et le bâtiment notamment. Après avoir parlé de l’économie sociale et solidaire ainsi que celle de fonctionnalité, il conclura par l’explication de l’économie circulaire, qui propose une évolution de l’économie en accord avec la référence du développement durable, lequel implique la capacité de répondre aux besoins individuels et collectifs. Une sorte de concept d’émergence. Pour Jean Louis Levet, haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, l’axe de travail, dans le cadre de la coopération économique franco-algérienne, consiste en la construction d’un relai entre l’université, l’entreprise et le territoire. Deux ans après la création de ce cadre de travail, le groupe mobilise la confédération des présidents des universités de France pour une réelle coopération avec leurs homologues algériens. D’ailleurs, il tiendra à souligner que les universités de Béjaïa et Lyon 3 ainsi que celles de Tlemcen et Rennes 1 sont sur le point de conclure des partenariats. La gestion de l’entreprenariat pour les premières et la création d’un pool numérique appliqué à la santé pour les secondes sont sur le point d’être formalisés, alors que d’autres projets sont en cours. L’université de Franche-Comté signera aussi un accord avec l’université de Béjaïa.

A Gana.

Partager