Colère des citoyens à Selloum

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«Monsieur le wali de Bouira, ça fait quatre fois que vous avez emprunté la RN15 de Chorfa jusqu’à Takerboust et vous ne pouvez pas dire que vous n’étiez pas au courant de l’état de cette route ! Vous et les pouvoirs publics que vous représentez, n’avez toujours pas pris les mesures nécessaires pour nous épargner les désagréments que l’ont connait à cause d’un laxisme caractérisé flagrant. Vous êtes devant vos responsabilités en cas d’un quelconque sinistre qui, nous ne le souhaitons pas, pourra surgir en cette période hivernale». C’est ainsi que s’est adressé un des représentant du village de Selloum en postant une vidéo de 6 minutes, montrant des images impressionnantes d’un torrent d’eau qui s’écoule directement sur la RN15 qui traverse la localité. Les villageois affirment qu’ils vont, pour une énième fois, solliciter, le maire d’Aghbalou, le chef de daïra de M’Chedallah et le premier magistrat de la wilaya afin de parer au plus urgent pour éviter que l’infiltration des eaux pluviales ne vienne fragiliser davantage l’érosion d’une partie du village de Selloum. Une érosion qui menace tout un pan de ce village et pour laquelle des travaux ont été effectués sur la sortie nord de la RN15 menant vers Takerboust. Là encore, la situation n’est pas tout à fait maîtrisée et ce tronçon risque d’appartenir au passé à tout moment. Les villageois de Selloum, n’y ont pas été par quatre chemins pour s’adresser aux responsables de la wilaya de Bouira, en affirmant que les pouvoirs publics seront les seuls responsables à assumer les conséquences néfastes qui pourront découler de l’absence d’un aménagement sécurisé. Sur la vidéo postée, on aperçoit un enfant qui lutte comme il peut avec une pelle pour tenter des canaliser les eaux en furie, semblables aux torrents bouillonnants qui entraînent sur leurs passages toutes sortes de détritus. Les autorités locales et de wilaya ont du pain sur la planche pour prendre en charge toutes les carences misent à nue lors des intempéries du week-end, d’autant plus que ces points noirs ont été à maintes reprises signalés, sans connaitre toutefois une prise en charge sérieuse.

Hafidh Bessaoudi

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