Le terrorisme routier fait des dégâts

Partager

Par S. Aït Hamouda

De plus en plus d’accidents de la route occupent l’actualité quotidienne. De plus en plus de morts et de blessés, surprennent par leur ampleur allant crescendo. Il y a des questions sur la manière de conduire des algériens : sont-ce tous des chauffards, ou nos routes sont tellement peu sures au point où quand vous sortez de chez vous, en prenant votre voiture vous êtes amené à faire votre testament tant vous n’êtes pas sur de rentrez à la maison ? Cela peut sembler tragique aussi bien pour le conducteur que pour sa famille qui, dès lors que le chef de famille a un peu de retard sur ses habitudes, redoute le pire, craignant qu’il lui soit arrivé quelque chose. Les chauffeurs d’automobiles comme de poids lourds ou de motocyclettes, prennent des risques énormes en conduisant. Vingt-trois personnes ont trouvé la mort et 1.159 autres ont été blessées dans 956 accidents de la route survenus durant la période du 16 au 22 septembre. Sombre bilan pour une poignée de jours. Comment peut-on éviter ces catastrophes ? Pourtant, police et gendarmerie nationale mènent des campagnes de sensibilisation tous azimuts, pour amener les automobilistes à faire attention, ne pas utiliser leurs portables en conduisant, respecter le code de la route, ne pas doubler quand il ne faut pas… Cependant certains répondent au téléphone, à tous moments et peu importe l’état dans lequel ils se trouvent, jusqu’à ce que l’irréparable advienne. Assurément, l’algérien au volant est un danger public, pour lui et pour les autres usagers de la route. Il «s’en balance», des dégâts qu’il peut occasionner, à soi ou autres. Trois mille six cent trente-neuf personnes ont trouvé la mort et 36.287 autres ont été blessées dans 25.038 accidents de la route enregistrés durant l’année 2017, indique mardi un bilan du Centre national de prévention et de sécurité routières (CNPSR), une guerre n’aurait pas mieux fait. C’est horrible que devant de telles statistiques, on parle de «baisse» par rapport à 2016, comme s’il y avait lieu de se féliciter. Quand donc commencerons-nous à faire attention, lorsqu’on prend la route, et conduire précautionneusement ? Le terrorisme de la route y en a marre !

S. A. H.

Partager