Trop cher le marché !

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Par S. Ait Hamouda

Les prix atteignent l’innommable dans les marchés de Tizi-Ouzou. Les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer. Et l’informel, le marché a, semble-t-il, le vent en poupe. Qui dit informel, dit aussi coûts impossibles et qui dit, au demeurant, les souks, non pas seulement la mercuriale, qui a atteint des tarifs inimaginables, mais ce qui se marchande en monnaie de singe, c’est simplement a vous amenez à revoir vos économies à la baisse. Ceci expliquant cela, ou particulièrement, rien ne justifie au préalable le comportement généralement peu amène des marchands, de tout et de rien, font tout pour améliorer leurs bénéfices. C’est à croire qu’ils sont les seuls à commercialiser carottes, navets, courgettes, salades et tutti quanti mais le consommateur n’en a rien à foutre, ce qu’il veut c’est acheter à bon prix et c’est tout. Il se rabat sur l’informel, mais là il perd au change, qu’il paie cher ou pas, il se retrouve, quel que soit le coût du produit, dans d’imposantes contraintes. Contraintes à l’amont, avec l’agriculteur, et à l’aval avec les grossistes et entre les deux il y a les spéculateurs qui donnent le «la» du marché. Malgré les contrôleurs de la qualité et des prix qui ne font rien pour réguler le marché, bien au contraire, ils essaient de bricoler les tarifs avec la complicité des «smasria» de plus les fluctuations du marché dépendent d’eux. Il arrive qu’on se lamente de la cherté de la vie, qu’on n’arrive pas à joindre les deux bouts, même si on croit pouvoir se débrouiller peu ou prou. L’absence de mesure, de raison, économiquement parlant et de sainement profitable pour que chacun trouve son avantage dans un marché normalement constitué. Malheureusement, le marché algérien fonctionne à l’intérêt tout de suite et tant pis pour le consommateur. Il est de toute façon obligé de s’approvisionner là où il est habitué de le faire. C’est-à-dire au marché, là où il dégote les fruits, les légumes ou les viandes dont il a besoin. Rien ne permet de dire que demain on trouvera, sans coup férir, les produits dont à besoin et pas cher.

S. A. H.

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