Des histoires de… caniveaux

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Par S. Ait Hamouda

Curer les caniveaux, ça se fait en été, à la limite, aux premiers jours de l’automne. à Tizi-Ouzou, il arrive qu’on oublie, depuis le printemps jusqu’à l’arrivée de l’hiver. Nous l’avons compris, après les dernières précipitations où la ville et sa périphérie ont vécu le calvaire. A la Nouvelle-ville, au niveau du boulevard Krim Belkacem, on aurait cru à un tsunami qui frappait aux portes du mont des genêts. Heureusement rien de grave, mais cela ne présage rien de bon. Des travaux n’ayant pas été faits à temps, cela aurait pu coûter très cher à la ville. Il fut un temps où les services des ‘’Ponts et chaussées’’ s’acquittaient de cette tâche, le plus normalement du monde, et les gens dormaient tranquilles, ne craignant ni inondations ni débordements. Aujourd’hui, ce sont les services de la voierie que s’en occupent. En principe, on cure les caniveaux, on ne creuse pas des fossés pour les laisser en l’état. Il y a aujourd’hui tellement de moyens pourtant qui empêchent que tout soit inondé. La solution est toute simple, que tout soit fait pour que l’eau trouve par où passer à l’aise. Mais rien n’est fait ou presque pour éviter l’accumulation des déchets qui bouchent tous les orifices et empêchent les eaux de pluie de trouver leur chemin. Il va de soi que toute l’attention doit être portée sur les lieux où l’eau stagne et représente un danger pour les citoyens et leurs biens. Ne pas tenir compte de toutes ces précautions à prendre à temps, c’est faillir à son devoir de protéger les citoyens. Et les inquiétudes qui tarabustent l’esprit des gens finissent par avoir raison de leur patience. Et l’on subit l’inconséquence des collectivités locales ont promettent sans concrétiser. Une situation qui pénalise l’habitant, le commerçant et l’automobiliste, tant de simples pluies inondent les maisons, les magasins et les routes.

S. A. H.

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