L’attachement du peuple à sa révolution souligné

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«Les manifestation du 11 décembre 1960 ont démontré que le peuple algérien, à l’unisson, a exprimé son attachement à sa révolution armée et au commandement de cette dernière».

C’est ce qu’a affirmé, hier, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, dans son allocution prononcée au centre universitaire Belhadj Bouchaïb, à Aïn Témouchent, à l’ouverture d’un colloque national intitulé «Les manifestations du 11 décembre 1960 : victoire de la volonté du peuple à se libérer».

«Ces manifestations, lancées à partir d’Aïn Temouchent, avant de se propager à travers le territoire national, ont montré que le peuple algérien, à l’unisson, a définitivement tranché dans ses choix et s’est rangé aux côtés de la direction politique et du commandement militaire de sa révolution», a encore indiqué M. Zitouni.

Cet événement a-t-il soutenu, a changé le cours de l’histoire avec l’adoption, le 15 septembre 1960, par l’ONU, de la résolution 15/14 appelant à la mise en œuvre d’un processus de décolonisation. Par ailleurs, toujours à la veille de la commémoration du 58e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, le même ministre a souligné que quatre principaux dossiers, ayant un poids historique, sont la clé des relations naturelles entre l’Algérie et la France.

Selon lui, ces quatre dossiers entre les deux pays sont en suspens depuis 1962. Parmi ces derniers, ceux se rapportant aux archives et à la récupération des crânes de Chouhada de la résistance, qui datent de plus de 150 ans et qui se trouvent au musée de l’humanité, à Paris. «Nous avons demandé l’archive nationale de la période de 1830 au 5 juillet 1962 se trouvant en France», déclarait Zitouni lors de son intervention, lundi passé, sur les ondes de la radio d’Aïn Témouchent.

Le ministre indique que le Président français a accordé la remise, dans une première étape, des copies, et des originaux, dans une seconde étape. «Plusieurs rencontres ont été tenues dans ce cadre entre les directions générales des archives algérienne et française», souligne le même ministre.

Samira S.

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