Le conflit sans issue à l’horizon

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Décidemment, rien ne va plus entre les élus de l’APC de Yattafen. Deux mois après la substitution décidée par le wali le 8 octobre dernier, la population locale avait espéré que leurs élus allaient s’entendre et revenir à la raison pour enfin reprendre les reines de la commune, mais les différentes tentatives de réconciliations entre les six élus composant l’exécutif et les sept de l’opposition semblent sans issue. En effet, ces deux dernières semaines, l’espoir commençait à renaître chez les citoyens. Cet espoir était alimenté par les rumeurs et les dires, que ce soit du maire ou de certains élus de l’opposition, qu’une prétendue solution aurait été négociée et trouvée entre eux. Ainsi, il était entendu entre certains élus que le maire allait changer d’exécutif en sacrifiant les vice-présidents ainsi que deux présidents de commissions. L’accord aurait même été donné par les élus «à sacrifier», à savoir le vice-président RND qui aurait accepté de laisser la «place» et se contenter de la présidence de la commission technique, et le vice-président FFS qui aurait, lui aussi, accepté de céder «son poste» pour la présidence de la commission finance, et enfin le président de la commission sociale (élu FLN) qui aurait accepté de redevenir simple élu. Ces vice-présidences ainsi devenues vacantes seraient alors octroyées aux élus tête de liste indépendante B et du PT. Quant à la commission sociale, elle aurait été proposée à la tête de liste indépendant A (Asirem). Toutefois, l’élu RND, détenteur de la présidence de la commission technique, aurait opposé son refus de céder sa présidence : «Il n’est pas question que je sois le mouton de l’Aïd», avait-il tranché. Des autres faits qui auraient fait capoter la solution négociée, il y a aussi le fait que l’opposition qui a exigé que le troisième poste de vice-président, qu’occupe le 2e de la liste indépendante A (Asirem), soit également libéré. Ce dernier aurait opposé un niet catégorique et aurait même dit à certains qu’il «ne quitterait jamais ce poste et personne ne me fera bouger de ce fauteuil de vice-président».

Mhanna B.

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