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Le point du jeudi : Inflation quand tu nous tiens !

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Une atmosphère d’inflation soutenue s’abat sur le citoyen à ne plus pouvoir. Et pourtant, l’Algérien achète parfois sans compter. C’est à raison qu’on dit que lorsque l’inflation augmente, comme c’est le cas aujourd’hui, on prend l’argent dans une brouette et les provisions dans sa poche, et quand elle régresse, on prend ce qu’on achète dans une brouette et le fric dans sa poche. Ceci à titre illustratif, nonobstant, les prix prennent une ascension fulgurante et l’argent manque de plus en plus. On a beau faire intervenir la planche à billet, le nerf de la guerre fait défaut, quoiqu’on dise. La baisse du pouvoir d’achat s’en ressent terriblement chez le citoyen moyen qui résiste malgré tout. Cela dit, y a-t-il une possibilité, tout compte fait, de stabiliser la monnaie qui joue au yoyo, jusqu’à mettre le peuple dans des conditions intenables ? Certainement qu’il y a des solutions, mais elles sont difficiles, tant que le prix du pétrole ne connait pas d’augmentation et de plus, quand bien même en connaitra-t-il, il faudra trouver la parade dans de nouveaux produits hors pétrole, pour permettre à l’économie algérienne de connaitre une embellie certaine. Exporter plus, et importer moins, le strict nécessaire, ajoutés à une gestion rigoureuse de l’économie doivent être de mise. La rigueur devrait normalement toucher jusqu’aux salaires ; il est illogique que le salaire d’un employer soit la moitié de celui de son chef immédiat, voire moindre. C’est voir à l’aune la plus obtus pour déterminer, avec de petits calculs, la part qui reviendrait de droit à l’un et à l’autre. La justice salariale est de ne prendre que ce qu’on mérite et amener à comprendre que c’est ce qu’on mérite. A l’autre bout, saisir le bon bout et se résigner enfin à mieux piger l’essentiel du facultatif, la bonne décision de celle bricolée dans la précipitation. De deux choses l’une, ou l’on confond vitesse et précipitation, ou on s’embrouille dans des calculs d’épiciers, pour finaliser une loi qui ne tient pas la route. Rien ne permet aux financiers de tenir un discours à géométrie variable et puis, dire le contraire de ce qui est attendu, au citoyen.

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Par Sadek Aït Hamouda

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