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Delanoë perpétue la tradition

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C’est dans la salle des spectacles de la mairie de Paris, qu’a eu lieu la célébration du nouvel An berbère 2961, dans la soirée de mercredi dernier, à l’initiative du maire Bertrand Delanoë en partenariat avec Berbère Télévision.

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Cette cérémonie à laquelle ont assisté plusieurs figures de marque berbères, à l’iamge des chanteurs Idir et Takfarinas a débuté à 20 heures, et a drainé des centaines d’invités qui ont eu le privilège d’assister à cette fête, devenue une tradition depuis son instauration par la mairie de Paris en 2005.

Pour cette sixième cérémonie, le premier magistrat de la ville de Paris, Bertrand Delanoë a indiqué dans son discours prononcé à l’occasion, qu’une rue de Paris portera le nom du philosophe Kabyle, Mohamed Arkoun, disparu le 14 septembre dernier, à Paris et enterré au Maroc. Une manière pour le maire de Paris de rendre hommage à « un grand intellectuel parisien d’origine berbère » a-t-il tenu à préciser dans son discours de présentation de vœux aux côtés du Directeur de Berbère TV Mohamed Saadi, des chanteurs Idir et Takfarinas et la mère du défunt Smail Medjeber. Une annonce qui a fait plaisir à tous les présents qui ont vu par ce geste du Maire, une autre reconnaissance pour une figure de marque de la culture berbère. C’est la deuxième fois qu’une rue de la capitale française portera le nom d’un homme de culture Kabyle. En effet, après l’inauguration de la rue Matoub Lounes le 3 juillet 2008 dans le 19e arrondissement de Paris, à l’occasion du dixième anniversaire de l’assassinat du chantre kabyle, par le maire de Paris,Bertrand Delano&euml,; voilà que ce dernier annonce la baptisation d’une autre rue au nom du philosophe et islamologue Mohamed Arkoun. L’enfant de Beni Yenni, disparu il y a trois mois, sera ainsi donc le second homme de culture berbère qui aura le privilège de figurer sur une plaque d’une rue de la capitale française.

La grandiose cérémonie qui a eu lieu dans la grande salle de spectacles de la municipalité de Paris a drainé une grande foule constituée en majorité de familles venues des quatre coins de Paris. Ils étaient environ un millier d’invités qui ont eu le privilège d’assister à cette sixième célébration de Yennayer dans une ambiance de fête. En effet, les privilégiés qui ont eu la chance d’accéder à la salle, qui semblait exiguë pour contenir une aussi grande foule, se sont défoulés toute la soirée au rythme de différents styles musicaux berbères. Du Targui au Chaoui en passant par le Kabyle, les invités ont vibré au rythme des chants et musique du terroir. La chanteuse chaouie, Dihya, qui a récemment repris le chemin de la scène a fait une apparition remarquée. Avec sa voix mélodieuse rythmée par la musique ancestrale des Aurès, la Diva da la chanson chaouie a fait vibrer les cœurs et les corps. Une soirée inoubliable pour les berbères de France qui semblent de plus en plus admis mais surtout reconnus dans leur identité par les plus hautes autorités de France car désormais, depuis maintenant six années, la mairie de Paris, à sa tête son premier responsable Bertrand Delanoë a institué le 12 janvier comme jour de l’An Berbère, célébré officiellement par la municipalité à l’instar des jours de l’an des autres communautés vivant en France comme par exemple, le jour de l’An chinois. Une reconnaissance qui permettra à tous les berbères de l’hexagone de se sentir enfin reconnus dans leur identité et culture millénaire,, eux qui ont célébré cette année, leur 2961 jour de l’An.

Ali.C

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