La fête de la police, qui coïncide avec le 22 juillet de chaque année, a été célébrée, avant-hier, avec faste dans tout le territoire national. A Bouira, la cérémonie a eu lieu dans la cour du commissariat central en présence des autorités civiles et militaires, et n’a pas pris fin que tard dans la nuit. Ainsi, 47 personnes ont été honorées, à savoir des policiers ayant reçu de l’avancement ou partis en retraite et de leurs enfants ayant réussi aux différents examens scolaires. La police locale a pensé également à honorer les enfants des deux policiers de la région, assassinés en 94 par des groupes terroristes, et ce pour leur courage et leur dévouement. Dans leurs interventions, les responsables de ce corps, qui a fait de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes une priorité dans sa mission, se sont longuement étalés sur le caractère de cette mission qui nécessite le recours aux moyens de plus en plus sophistiqués et des compétences réelles que seules une bonne formation et une volonté inaltérable d’être au service du citoyen permettent d’acquérir. De sorte que si le crime organisé (terrorisme, association de malfaiteur, trafic de drogue, vente d’armes…) évolue dangereusement avec le progrès technologique, le même progrès et des méthodes d’investigation modernes maîtrisées avec beaucoup de compétence permettent à la police d’être en mesure de le contrer. Les intervenants ont, par ailleurs, mis en exergue les échanges de renseignement et d’expériences entre la police nationale et celle des autres pays arabes, mais aussi celle de pays occidentaux au cours de rencontres, comme celle qui s’est tenue en septembre 2013 à Oran.
Aziz Bey