à chaque rentrée scolaire, la nécessité impérieuse d’installer une passerelle pour contourner la voie ferrée qui passe par la localité d’Ahnif, ressurgit avec insistance. Les habitants du chef-lieu communal, en particulier les élèves, traversent chaque jour, la voie ferroviaire par les différents accès, notamment, via la gare fermée depuis belle lurette. Le village est scindé par les chemins de fer en deux rives, ce qui fait que les habitants sont contraints de traverser les rails au péril de leur vie! Ce problème a été soulevé maintes fois par la population de cette localité et pour toute réponse, un silence radio de la part des pouvoirs publics! «Je me demande pourquoi l’on ne prend pas au sérieux ce grave problème. Il y va de notre sûreté et surtout de celle de nos enfants scolarisés dans les établissements se trouvant près des chemins de fer!», fulmine un habitant d’Ahnif. Effectivement, comme l’a si bien dit notre interlocuteur, l’école primaire «Boubi Ali» est située à proximité de la gare ferroviaire, d’où le souci majeur qu’expriment les parents d’élèves, dont les enfants étudient au sein de cet établissement. Les esprits sont, toujours, marqués par ce grave incident survenu en 2008, qui a coûté la vie à une élève, laquelle fut fauchée par un train de marchandises. Depuis, et malgré cet incident regrettable, rien n’a été entrepris pour, éventuellement, faire éviter à d’autres élèves ce sort tragique! En attendant que ce problème soit «pris» en charge, les habitants d’Ahnif, notamment les élèves, continuent de traverser les rails en s’exposant au danger des trains !
Y.Samir