Les habitants attendent la reconstruction du pont de Taârat

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«C’était le plus ancien pont de la région. Il avait été réalisé durant la période coloniale. Il s’était effondré depuis une vingtaine d’années. Depuis, rien n’a été décidé à ce sujet », nous dira cet habitant d’Ichoukrène au sujet du pont du lieu-dit Taârat. Et de poursuivre : «  il nous servait de rallier directement la RN 25 pour aller vers Draâ El-Mizan ou vers Tizi-Ouzou. Maintenant, on fait plus de six kilomètres de plus. Si nos autorités reconstruisent ce pont, il nous servira beaucoup, d’autant plus qu’une piste est ouverte par l’entreprise turque qui réalise le tronçon de la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest traversant nos terres. Il ne reste qu’environ mille mètres pour qu’elle arrive aux villages d’Ichoukrène, de Sanana, d’Ivelhadh», ajoutera le même interlocuteur. Effectivement, depuis le lancement de ce projet, de nombreuses pistes sont ouvertes dans toute la région. Cela donne de l’espoir aux habitants de les voir servir comme pistes anti-feux et même de désenclavement. « C’est une chance pour nous. Nous pourrons les utiliser pour accéder à nos oliveraies. Si ce moyen existait en 2008 et en 2010,  les centaines d’oliviers parties en fumée seraient épargnées », notera, de son côté un oléiculteur de la région. Concernant donc la piste qui ira d’ichoukrène jusqu’à la rivière et le projet de la reconstruction du pont en question, ils sont dans le programme du comité de village. « Notre comité a réclamé la réalisation de ces projets à maintes reprises, au même titre que d’autres opérations au bénéfice de notre village », conclura notre premier interlocuteur. En définitive, ces deux opérations urgent dans ce village, d’autant plus qu’ils sont deux commodités nécessaires pour le développement de l’agriculture de montagne.

Amar Ouramdane

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