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M’Kira : La population ne sait plus à quel saint se vouer : Les vols se multiplient

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Le chef-lieu, Tighilt Bougueni, vit au rythme des vols quotidiens. D’ailleurs, combien de fois avons-nous rapporté sur ces mêmes colonnes les larcins commis ici et là.

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Encore une fois, deux commerçants ont découvert que leurs magasins ont été visités de nuit  par des malfaiteurs. Tout d’abord, dans la nuit de vendredi à samedi, une boutique d’alimentation générale a été cambriolée au centre-ville. A son arrivée sur les lieux, son propriétaire avait constaté que des produits alimentaires y ont été dérobés. Ensuite, dans la nuit de samedi à dimanche, c’est une échoppe d’habillements, à proximité de la mosquée, qui a subi le même sort. Heureusement pour ce deuxième acte, rien n’a été volé car la porte a résisté à la tentative d’effraction. Devant la multiplication de ces vols, aussi bien au chef-lieu que dans les villages, un appel a été lancé pour observer une grève générale, aujourd’hui, mardi, pour dénoncer cette insécurité qui sévit dans ce chef-lieu de commune rurale, où aucune structure de sécurité n’est existante. «Nous interpellons les autorités civiles et militaires de la wilaya pour trouver une solution à ce problème, qui nous empoisonne la vie. La plupart des commerçants sont contraints à dormir dans leurs locaux. Mais cela n’est pas une solution. On ne peut pas quand même laisser nos enfants et nos familles toute l’année», fulminera ce commerçant du centre-ville. Cette action est décidée après que les commerçants eurent été convaincus que les vols ne vont pas s’estomper, d’autant plus que nous sommes aux portes de l’hiver où les nuits sont longues et où personne n’osera s’aventurer à venir veiller sur son local. Dans cette commune pourtant, un projet de réalisation d’une brigade de gendarmerie a été initié. Cependant, selon des sources concordantes, on croit savoir que ce sont les habitants qui se seraient opposés au projet. «Jusqu’à quand l’insécurité et l’anarchie règneront-elles dans ce centre urbain ?», s’interrogeront les riverains. Car, disons-le, les jours de marché hebdomadaire (dimanche et mercredi), il est impossible de transiter où de se frayer un chemin dans la seule avenue principale qui traverse Tighilt Bougueni, en raison des marchands qui se tiennent de part et d’autre de la chaussée d’une part, et, d’autre part, à cause des embouteillages interminables.

Amar Ouramdane

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