L’épisode neigeux passé, le calme semble s’installer depuis la journée de mardi dernier.
Le plus dur, en tous cas, pour cette semaine est passé si l’on croit les services de la météorologie qui n’annoncent pas encore de neiges importantes. La population profite de cette quiétude pour se réapprovisionner et éventuellement refaire les stocks entamés. Les citoyens, inquiets à un moment donné donnent l’impression d’avoir retrouvé la sérénité et vaquent normalement à leurs occupations. Les va-et-vient sont plus importants que les jours précédents. Les écoles n’ont, cependant, pas rouverts leurs portes pour des raisons évidentes. Bien que l’asphalte soit dégagé permettant à tout type de véhicule de circuler, les engins de déneigement n’ont pas arrêté leur travail. En ville ou sur les routes de la commune, ils s’attellent à élargir le plus possible, la chaussée encombrée par des tas de poudreuse. Des camions chargés de fruits et légumes ont pu rentrer en ville sans encombre. Les marchandises sont étalées en grandes quantités, en plein centre ville. La population a donc pu s’approvisionner en denrées fraîches mais malheureusement les prix n’ont pas varié par rapport à ceux pratiqués au plus fort de la tempête de neige qui a sévi, il y a quelques jours. Par ailleurs, les véhicules légers qui avaient laissé place aux «tout terrain», plusieurs jours durant, reprennent leur droit de circuler, allant jusqu’à créer des embouteillages aux endroits pas encore élargis. Plusieurs fourgons de transport ont pu faire la navette entre le centre ville et les villages, déplaçant les villageois qui s’y rendaient. Des difficultés sont, cette fois encore, rencontrées par les piétons qui font face à certains désagréments qu’ils subissent toujours, à la fonte des neiges.
Des torrents d’eau que les fossés, toujours obstrués, ne peuvent évacuer coulent à même la chaussée obligeant les piétons à patauger dans cette sorte de patinoire à grande échelle. La fonte de la neige est maintenant redoutée car elle entraîne inévitablement des glissements de terrain. Gorgés d’eau, les talus abrupts s’affaissent entraînant parfois des arbres qui obstruent les chemins et les fossés. Les conducteurs d’engins de travaux publics sont alors mis à contribution de jour comme de nuit pour dégager les routes. La population sait de toute façon à quoi s’en tenir vu que la neige et ses désagréments ne sont pas un phénomène nouveau pour les montagnards qui l’affrontent toujours avec le sourire et beaucoup de courage.
A. O. T.