Les marchands affichent leur opposition

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Le bras de fer semble reprendre entre les marchands de fruits et légumes et autres commerçants exerçant au marché de la ville et les autorités locales. 

En effet, encore une fois, ils étaient nombreux, avant-hier, à interdire au camion dépêché sur les lieux pour faire les analyses du sol d’y accéder.  » Nous refusons catégoriquement à ce que le marché de Tizi-Gheniff, l’un des plus anciens de la wilaya, pour ne pas dire du pays, meure. Car l’idée de réaliser des locaux commerciaux aux  » informels » n’est qu’un prétexte », commencera par nous dire M. Diaf Nouredine, en sa qualité de représentant des cent marchands qui exercent audit marché. Puis, il poursuivra:  » il est inacceptable de chasser des personnes qui payent leurs impôts et toutes les autres charges pour y placer des trabendistes dont 80% sont des étrangers. Pourtant, nous nous sommes déjà opposés à cette option depuis longtemps ». Après quelques palabres avec les autorités, dont le chef de daïra, le laboratoire d’analyses est reparti. Les commerçants accostés sur place nous ajouteront qu’ils ne lâcheront pas prise.  » Nous défendrons nos droits jusqu’au bout », conclura le premier interlocuteur. Il s’agit là d’un projet de plus d’une trentaine de locaux à réaliser afin de mettre fin à l’informel qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans cette ville. 

L’automne dernier, les marchands ont fermé cet espace durant plus de vingt et un jour pour que les autorités acceptent leurs revendications. Celles-ci consistent en l’aménagement du marché l’accès aux véhicules transportant les fruits et légumes, le recensement des personnes qui y activent, la réalisation de sanitaire dans l’enceinte du marché et bien d’autres revendications. 

Certaines d’entre elles sont concrétisées, mais d’autres sont toujours en suspens, dont ce projet qui ne cesse de grincer les dents des mandataires de cet espace commercial. Rappelons aussi que les commerçants avaient rejeté l’idée de rejoindre les box réalisés à l’intérieur du même endroit car, estiment-ils, ils ne répondent pas à leurs activités. 

Amar Ouramdane 

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