L’environnement en dégradation avancée

Partager

L’environnement dans la commune de Tadmaït, à l’instar des autres communes de la daïra de Draâ Ben Khedda, ne cesse d’être agressé. Une tournée à travers le chef-lieu de commune nous renseigne sur l’état critique de cet environnement tant décrié et montré du doigt. Si des efforts sont relevés au niveau du service de la voirie qui, nous dit-on, est dépassé par manque de personnel et de moyens matériels suffisants pour faire face à cette situation, il est à signaler et à dénoncer haut et fort l’incivisme des citoyens insoucieux de la propreté de leur environnement qui pourrait se retourner contre eux. Le cas illustratif de ce malheur est la décharge sur le pont allant vers la cité Mezaguer dite «cité Baghdad». Un décor ahurissant ! Des sachets bondés de déchets ménagers sont carrément jetés dans le ruisseau, l’obstruant sur plusieurs mètres. Un foyer idéal pour la prolifération des rongeurs et des insectes volants, moustiques entre autres, source de plusieurs maladies. En face, c’est un tas de fumier qui longe le trottoir sur plusieurs mètres et tend à s’allonger vers la rue de la cité dont certains carrés de parcelles sont squattés, clôturés et cultivés. Il est à souligner qu’une école primaire est située juste à proximité de ce… désastre. Nous apprenons que ce ruisseau, à sec pour le moment, «fera l’objet d’un curage dans les semaines ou mois à venir». L’ancienne route qui conduit vers le marché de gros n’est pas en reste : les fossés ont disparu, des bouteilles de bière et autres sachets et bouteilles en plastique jonchent les abords de cette route défoncée depuis des lustres. Les environs du stade communal, nouvellement relooké ne sont pas épargnés par ce triste décor, qui fait désormais partie du quotidien de la population. 

Aussi, à souligner que l’arrêt des fourgons sur la RN 12, juste à la passerelle, a besoin d’une attention particulière des autorités locales. Les lieux nécessitent un défrichement et un grand nettoyage pour la sécurité des voyageurs qui y attendent l’arrivée des bus.                        

Arous Touil

Partager