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Draâ El-Mizan : Les habitants d'Ihadathène en colère à cause du manque d’eau potable : Le CET fermé depuis une semaine

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Depuis maintenant dix jours, les habitants d'Ihadathène, dans le village de Draâ Sachem, ferment l'accès au centre d'enfouissement technique, CET, d'ordures ménagères situé à proximité de leur quartier.

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Ils réclament l’alimentation en eau potable de manière régulière et suffisante. « Nous ne pouvons pas patienter davantage. Cela persiste toujours en dépit de nos réclamations, et dire que nous ne sommes qu’au début de l’été ! », s’insurgera l’un des contestataires. De leur côté les membres du comité de village ne sont pas restés les bras croisés.

« Nous avons frappé à toutes les portes et, finalement, nous avons pu, avec l’ADE et l’APC, trouver une solution, quoique provisoire. Mais tout de même, elle pourra régler le problème », nous déclarera un membre du comité que nous avons contacté à ce sujet. Concernant les projets en cours d’exécution, l’on notera la réalisation d’une conduite de deux cents mètres en remplacement de celle déjà existante, dont le diamètre était trop petit.

« Les travaux tirent à leur fin. Nous allons tout d’abord voir les résultats après les essais ; si la situation est réglée, c’est tant mieux, sinon, nous serons dans l’obligation de remplacer le tronçon restant », ajoutera notre interlocuteur. Celui-ci est, néanmoins, sceptique. « Le problème d’eau ne sera réglé définitivement dans notre village que si le réservoir d’eau, réalisé depuis près deux ans, sera mis en service. Sinon, ce ne sera que du provisoire », soulignera notre interlocuteur.

Par ailleurs, il faudra signaler que tout le versant sud alimenté à partir du barrage Koudiat Acerdoune (Bouira), connaît des perturbations quotidiennes. L’eau est coupée dans plusieurs quartiers de la ville. Dans son appel, l’ADE de Draâ El-Mizan informe les citoyens que des coupures électriques fréquentes au niveau des stations de Koudiat Acerdoune sont à l’origine de cette situation, et que cette dernière sera réglée une fois ce problème résolu.

D’ailleurs, il nous a été donné de constater que la vente de l’eau minérale a atteint son pic depuis le début de l’été. « Je vends presque quatre fois plus de fardeaux d’eau minérale comparativement aux mois passés », nous confiera un commerçant du centre-ville.

Amar Ouramdane

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