Des antennes Anem et impôts en perspective

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Au lendemain de la visite du directeur de la Caisse nationale d’assurance sociale «CNAS», en l’occurrence le docteur Nacer Atek, c’est au tour du directeur des impôts, M. Ramdane Belabied, de se déplacer dans la localité de Tizi-Gheniff pour s’enquérir de la possibilité de réaliser une recette au niveau de ce chef-lieu de daïra, créé depuis déjà trente-deux (32) longues années.

«Nous devons être le plus près possible de nos contribuables qui, grâce à eux, les collectivités réalisent des projets au bénéfice des citoyens. Donc, en ce qui concerne les communes de Tizi-Gheniff et M’Kira, il est plus que nécessaire et urgent que d’avoir une recette des contributions à Tizi-Gheniff au lieu que les contribuables ou les autres citoyens continuent à se déplacer jusqu’à Draâ El-Mizan», a déclaré M. Ramdane Bélabiod, très confiant quant à la réalisation d’une recette par la direction de wilaya des impôts. Ainsi, outre la volonté affichée donc par la CNAS, la direction des impôts, l’agence nationale de l’emploi, à son tour, par la voie de M. Youcef Boumrar, directeur de l’agence de Draâ El-Mizan, n’a pas caché la détermination de sa direction à s’établir dans la localité. «C’est vrai que la direction de l’ANEM a beaucoup réfléchi pour s’établir à Tizi-Gheniff qui est un chef-lieu de daïra, mais surtout pour être plus près de tous les demandeurs d’emploi. Il n’est pas difficile d’imaginer toutes les difficultés de ces jeunes, filles et garçons, que nous recevons dans notre agence de Draâ El-Mizan et qui viennent du fin fond de la commune de M’Kira, limitrophe de la wilaya de Boumerdès, à ne citer que les villages d’Aït Messaoud, Bouhadj, Boughzal ou Taramant», nous déclare notre interlocuteur. Par ailleurs, depuis déjà très longtemps, les citoyens des deux communes qui constituent cette daïra, ont toujours souhaité voir la réalisation d’une cité administrative où seront toujours concentrés et logés tous les services de daïra. «Comme il s’agissait d’une nouvelle daïra, déjà en 1984 et après, il fallait penser à loger tous les services au lieu de continuer jusqu’à maintenant à dépendre de Draâ El-Mizan, donc continuer à endurer les séquelles du colonialisme, et le plus simple est de construire une cité administrative qui sera moins couteuse et avec moins d’espace», nous déclare ce citoyen de M’Kira.

Essaid Mouas

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