Le rationnement d’eau potable toujours d’actualité

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Pour mettre un terme à la rareté et au rationnement de l’eau potable, un grand projet d’adduction en eau potable à partir du barrage de Koudiet Asserdoun, dans la wilaya de Bouira, a été inscrit au profit des communes de Tizi N Tléta et de Béni Douala, depuis 2011. Les travaux ont été lancés, mais une opposition est apparue à Tizi N Tléta, au niveau de la station de refoulement. Des propriétaires terriens soulèvent des doléances, à savoir le raccordement de leurs habitations au nombre de cinq au réseau de l’électricité et une au gaz naturel. Un autre opposant a exigé de la sonelgaz de trouver un autre tracé aux câbles électriques qui allait traverser sa propriété. Du coup, le projet a été bloqué. L’assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, interpelée, a décidé d’effectuer une visite sur le terrain avant de convier l’ensemble des acteurs à l’APW pour une séance de travail tenue jeudi dernier, au siège de l’APW, en présence des opposants, des représentants de la sonelgaz, de ceux de l’hydraulique, du P/APC de Tizi N Tléta et du chef de daïra des Ouadhias. Une séance dirigée par le président de la commission de l’hydraulique de l’APW. Après un débat houleux où les propriétaires terriens ont soulevé leurs doléances, un terrain d’entente a été trouvé. La sonelgaz s’est engagée à alimenter les cinq foyers en énergie électrique et un en gaz naturel. À signaler que le coût de l’opération sera pris en charge par l’APW. La sonelgaz s’est aussi engagée à trouver une solution technique au passage des câbles électriques. Du coup, l’opposition a été levée. Les travaux pouvaient reprendre, au grand bonheur des habitants concernés par ce projet, qui alimentera, nous dit-on, 80 000 foyers au niveau de Tizi N Tléta et de Béni Douala. «Le rationnement de l’eau dans nos villages se fait hiver comme été. Si ce projet est mené à terme, le cauchemar de la rareté de l’eau ne sera qu’un vieux souvenir. Nous appelons les responsables concernés à mettre les bouchées doubles pour sa finalisation», dira un habitant du village d’Ait Abdelmoumène, dans la commune de Tizi N Tléta.

Hocine T.

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