Distribution de 100 colis alimentaires

Partager

Créée en 2005, l’association «Ahla» des handicapés de Bouzeguène ne cesse de venir en aide aux nécessiteux de la région, notamment les défavorisés. D’ailleurs, à l’occasion de ce mois de Ramadhan, elle a procédé à la distribution de 100 colis alimentaires au profit des adhérents nécessiteux des quatre communes de la daïra de Bouzeguène, à savoir Idjeur, Béni Ziki, Illoula et le chef-lieu, et ce dans le but de renforcer sa présence et son soutien permanent aux enfants diminués. En effet et en dépit de l’instabilité due à la délocalisation du siège de l’association au centre culturel Ferrat Ramdane l’année passée, le président de cette association, Ammis Said, et ses employés n’ont pas pu rater l’aubaine de rendre le sourire et être solidaires avec les personnes aux besoins spécifiques de la région. Le couffin, faut-il le souligner, contient 14 produits alimentaires, entre autres de la semoule, de la farine, du sucre, de l’huile, des haricots, des pâtes, du jus, de la tomate concentrée. «Les bénéficiaires de ces colis doivent être handicapés, adhérents et surtout nécessiteux puisqu’on est dans l’impossibilité de satisfaire tout le monde. On commence d’abord par ceux qui sont dans le besoin», souligne Ammi Said. Pour voir le déroulement de l’opération entamée le 20 juin et qui prend fin demain, nous nous sommes rendus sur les lieux, ce qui nous a permis de voir la joie des handicapés qui ne s’attendaient même pas à avoir la moitié de ce qu’ils ont eu. «Je suis très contente d’avoir reçu cette aide, car cela m’évitera d’acheter à crédit pendant au moins 15 jours. Je suis mère de sept enfants, dont un handicapé avec toutes les charges et un époux qui touche à peine une somme misérable. Je tiens donc à remercier les initiateurs qui nous ont toujours accompagnés», confie une mère nécessiteuse. «Je tiens à expliquer qu’une personne en situation d’handicap n’est pas forcément une personne pauvre, mais l’objectif et de toucher le plus de pauvres possible. D’ailleurs, je demande aux familles des handicapés de contribuer aux actions de solidarité et savoir que le fait qu’ils n’ont pas bénéficié n’est jamais une manière de les marginaliser, on laisse la place simplement aux diminués», assène Ammi Saïd.

Fatima Ameziane.

Partager