Insécurité au campus universitaire

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Les étudiants du pôle universitaire de Tamda dénoncent le climat d’insécurité qui y règne. Ils considèrent aussi que ce campus, réalisé il y a 10 ans, est trop distant de la ville, d’autant qu’il souffre d’un manque criard en transport. Une situation qui a généré un climat d’incertitudes qui expose les étudiants à divers dangers. C’est en effet un des grands soucis qui taraudent les esprits des résidents des cités, garçons et filles, qui n’aspirent qu’à mener à bon port leur cursus universitaire qui eût dû se voir s’extirper allégrement à ces inquiétudes. Le manque d’agents de sécurité, notamment ceux des gardes de nuit, attise le fourbe appétit d’individus étrangers à la cité et d’énergumènes enclins à semer le doute et à faire planer, sous ces cieux dévolus au savoir, des dangers d’agressions, de vols et autres harcèlements. «Notre cité est beaucoup moins sécurisée par rapport aux autres cités, d’autant plus qu’elle est trop isolée, d’où l’inquiétude qui grandit, surtout la nuit», se lamente une résidente. Le problème touche également la cité des garçons où la présence des étrangers au campus, provoque des disputes et des agressions. «Nous avons discuté de ce sujet avec les responsables chargés de l’hébergement qui nous ont promis de trouver une solution avec l’Enseignement supérieur mais à ce jour, rien n’est concrétisé», indique un étudiant. Notons que le comité des étudiants a déjà exprimé sa colère contre cette situation en organisant l’année dernière des marches de protestation et des rassemblements en vue de renforcer la sécurité dans les cités et campus de Tamda, mais ces actions sont restées sans résultat à ce jour. «Ceux qui ont en charge de veiller à la sécurité et au bien-être de la masse estudiantine se doivent de réagir. L’avenir de la nation est plus qu’engagé», notera, avec acuité, ce père d’une étudiante, retraité de l’éducation.

Zeghouf T.

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