Une dizaine de représentants de communes ont pris part à la rencontre initiée par la Direction de la culture, mercredi 29 mars 2017, autour du thème : «Gestion des bibliothèques de la wilaya de Tizi-Ouzou». Cependant, il est à regretter l’absence, dont la raison n’a pas été avancée par les organisateurs de cette réunion, de nombreuses APC. La redynamisation de la gestion des bibliothèques à travers la wilaya a été mise en exergue par la directrice de la culture qui a convenu qu’ «il s’agit d’un sujet qui intéresse beaucoup plus les APC, arguant que cela dénote d’une démarche participative dans la gestion de ces lieux de savoir pour assurer un rayonnement de la lecture». 45 bibliothèques qui sont réalisées sur les 63 retenues sont en cours d’équipement dans le cadre du FCCL, équipement ayant trait à la climatisation, l’informatique, le matériel de bureau… Les maires présents ont posé le problème crucial du chauffage sur lequel la directrice porte une explication : «Un sixième lot est demandé et il est accordé. C’est celui justement du chauffage. Nous sommes en phase de lancer des appels d’offres et comme les fiches techniques ne sont pas les mêmes pour toutes les APC, une opération individuelle va être entreprise. Et pour cela, une rencontre avec M. le Wali est nécessaire». 18 bibliothèques sont en attente d’une réalisation dont trois bibliothèques en zone urbaine (Béni-Douala, Tigzirt et Illilten). Un autre sujet est non des moindres est également soulevé par les maires. Il s’agit du personnel et sur lequel la directrice de la culture escompte qu’ «un travail de collaboration est plus que préconisé pour assurer la gestion de ces espaces». Le problème soulevé par la représentante de l’APC d’Azeffoun est très sérieux : mauvais contact entre le P/APC, les archivistes et la bibliothécaire. Ce mauvais contact est à l’origine d’une situation qui n’est guère reluisante : jugeons-en : un container de livres, une dotation d’une association française, a fait l’objet d’un retour à l’envoyeur, après avoir passé quelques jours au port». La directrice de la culture décide de se concerter avec le chef de daïra d’Azeffoun et les maires pour cerner la problématique et trouver une solution adéquate pour une meilleure gestion des bibliothèques des communes. Pour conclure, la directrice dira : «L’accès à la bibliothèque est gratuit, la location du livre aussi. C’est un service public gratuit. Quant au fonctionnement des bibliothèques en dehors des heures de travail, cela pose problème du fait que c’est relatif au manque de personnel».
M. A. Tadjer