Accueil Kabylie Le RCD plaide pour la régionalisation, à Aïn El Hammam

Le RCD plaide pour la régionalisation, à Aïn El Hammam

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Comme les autres partis en lice pour les élections législatives, le RCD a choisi un mardi pour tenir son meeting et présenter ses candidats à la population de la région. «La place des taxis» était noire de monde lorsque le premier orateur commença à s’adresser à la foule : «Notre parti a été le premier à revendiquer Tamazight», «nous sommes les seuls à assumer notre position par rapport à la femme» dira, dès le départ, monsieur Haroun qui ajoutera que «seule la laïcité sortira le pays de ce marasme. Nous devons séparer la politique de la religion». Faisant l’éloge de sa formation, il clamera haut est fort que «les partis ne sont pas tous identiques comme le disent certains. Nos militants à nous, sont persécutés, emprisonnés…» Le deuxième orateur, Hamid Ait Saïd, en l’occurrence, rappelle d’abord, le combat d’Amer Ath Chikh, incontournable comme référence dans la région, «nous avons la même conviction que lui». «Nous ne serons pas le ver qui attaque le fruit», faisant allusion à sa position et à celle de ses camarades s’ils venaient à être élus. Il écorchera au passage ceux qui avaient le pouvoir et qui, maintenant, citent les insuffisances auxquelles font face les habitants de la Kabylie. «Pourquoi n’ont-il pas réglé les problèmes, hier ?», avant de citer (encore !), le manque de gynécologue à l’hôpital. Une question qui semble tenir à cœur à toutes les formations politiques ancrées dans la région. Lila Hadj Arab relèvera, quant à elle, le nombre important de listes (18) pour la wilaya de Tizi Ouzou. Des candidats qui n’existaient pas sur le terrain, il y a peu. «Où étaient-ils avant, au moment où les chantiers de la wilaya étaient bloqués?». Elle ne manquera pas de rappeler tous les projets que le RCD avait initiés au moment où ses militants avaient la présidence de l’APW de Tizi Ouzou, citant «la voie ferrée Thenia Oued Aissi, la dotation des APC en camions de déneigement, entres autres.» Parlant des adversaires de sa formation, qualifiés de carriéristes, «qu’ils nous citent un seul projet à leur actif, depuis notre départ!» M. Aissaouine, tête de liste, expliquera en premier lieu les raisons qui ont conduit sa formation à «boycotter les élections de 2002 et de 2012, sans toutefois, jamais déserter le terrain». Les augmentations des effectifs de police «pour mieux nous réprimer» ou la dilapidation de l’argent de l’état dans l’opération ANSEJ alors qu’on aurait pu l’utiliser pour des investissements plus rentables, ont été également développés par l’orateur. Pour régler les problèmes de l’Algérie, il prône «la régionalisation» seule solution qu’il qualifie de «démocratie, proche de la population ».

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A. O. T.

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