Recueillement et émotion à Tizi-Ouzou…

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Les journalistes et correspondants de la wilaya de Tizi-Ouzou ont célébré, mercredi dernier, la Journée mondiale de la presse.

C’était à la veille de l’élection des législatives, en présence du wali M. Mohamed Bouderbali et du maire de Tizi-Ouzou, M. Ouahab Aït Menguellet. L’association locale de la corporation en collaboration avec la wilaya a marqué cette journée mémorable, laquelle coïncide avec le 3 mai de chaque année, en déposant des gerbes de fleurs au mémorial des journalistes, implanté à la cité CNEP, en présence des autorités locales. Un recueillement plein d’émotion. Après la récitation de la Fatiha à la mémoire de ces chouhadas de la plume, de liberté d’opinion et d’expression, le wali dira, au cours d’une prise de parole : «C’est une journée que nous voulons célébrer ensemble en collaboration avec l’association des journalistes et correspondants de la wilaya de Tizi-Ouzou.» Concernant la liberté de la presse, le premier magistrat de la wilaya avance : «La liberté de la presse fait son bonhomme de chemin et chaque année, nous constatons des avancées remarquables tant au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, que national». Interpellé sur la Maison de la presse de Tizi-Ouzou, il promet son ouverture prochaine, tout en assurant une meilleure gestion. Le maire de la ville des Genêts a, pour sa part, insisté sur «ce devoir de mémoire envers tous nos martyrs, ceux qui ont libéré l’Algérie du joug colonial et les journalistes tombés sous les balles assassines du terrorisme». Ouahad Aït Menguellet a appelé ne pas «oublier les sacrifices de ces martyrs». À leur tour, des journalistes membres de l’association locale ont saisi l’occasion pour mettre en exergue les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur métier. «Les accès à l’information ne nous sont pas très souvent ouverts, et il nous est parfois difficile d’informer de manière objective les citoyens. C’est le cas des enlèvements par exemple. Nous demandons, pour la énième fois, aux autorités concernées, à tous les niveaux de la hiérarchie administrative, d’ouvrir les portes aux journalistes et correspondants pour toute information. Nous sommes, parfois, obligés de nous référer à la rumeur de la rue !», déclare un journalise. Et à autre de lui emboiter le pas : «La liberté de la presse, ce n’est pas seulement le 3 mai, mais tout au long de l’année qui comprend 365 jours». Après ce recueillement, les journalistes se sont dirigés vers la salle omnisports Azouni de la ville, pour prendre part à un match de football.

M. A. Tadjer.

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