Quand les feux tricolores compliquent la circulation

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La région d’Aïn El-Hammam, qui reçoit beaucoup de vacanciers, connaît en cette période un grand flux de véhicules. La plupart des estivants qui viennent des grandes villes, ou des émigrés rentrant voir les leurs, possèdent des véhicules qu’ils n’entendent pas garer sur la plateforme du village ou dans un garage. Au contraire, pour leurs emplettes ou même pour une baguette de pain, on se déplace en voiture, bien que les fourgons desservent tous les hameaux. De bonne heure, un afflux des plus importants se dirige vers la ville qui étouffe dès la matinée. Aucune place de stationnement n’est disponible le long des trottoirs, occupés par les véhicules des commerçants en plus des places qu’ils réservent à leurs amis. Heureusement que l’aire du marché, occupée deux jours par semaine seulement, permet de prendre place aisément. Ce qui n’empêche nullement que les rues soient encombrées à longueur de journée, particulièrement au niveau de la place et du carrefour des horloges. Les feux tricolores qui y sont Installés pour fluidifier la circulation montrent leurs limites. Si, au départ, l’ensemble des automobilistes les respectaient, à la longue, ils commencent à devenir de simples objets de décoration pour les habitués de l’anarchie, en l’absence de la police. Lorsque le feu vert s’allume pour les automobilistes venant du boulevard du Premier Novembre, ceux venant du centre-ville se trouvent automatiquement face au rouge. Or, on constate que, agacés par leur durée, certains passent outre l’interdiction et vont encombrer, quelques mètres plus loin le sens giratoire. S’ensuivent alors des situations inextricables, suivies d’altercations violentes, que seules les bonnes gens arrivent à démêler. Pourtant, en présence des services de sécurité qui veillent, le carrefour redevient, comme par enchantement, facile à franchir. La présence des policiers, qui ne doivent en aucun cas faire de concession pour rappeler à tout un chacun le respect du code de la route, est vivement souhaitée par les citoyens respectueux des lois. Michelet, une petite ville, ne doit pas rester en marge des autres villes, où les panneaux contribuent à la fluidification du mouvement des automobiles. Des dépenses ont été consenties dans l’intérêt du citoyen, qui ne doit en aucun cas braver les interdictions. Que ceux qui transgressent la loi soient verbalisés sans clémence aucune.

A. O. T.

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