Retour sur la grande fiesta

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La fête de l’Aâchoura qui coïncide avec le dixième jour du mois de moharem a été célébrée, dimanche dernier.

Les citoyens du village Ait Ouchen ainsi que ceux de Tamassit, dans la commune d’Aghribs, ont célébré l’Aâchoura avec beaucoup d’attention et de ferveur dans un climat d’amitié, de solidarité et de communion. Un afflux très important a été observé durant cette journée où des centaines de citoyens, hommes et femmes, venus des villages limitrophe et de l’algérois pour commémorer cet événement religieux et traditionnel. Cette tradition est perpétuée partout en Kabylie avec ses coutumes et ses spécificités ancestrales. Au nord de Tizi-Ouzou, dans la région d’Ath Djenad, la journée de l’Aâchoura est très importante de part sa valeur religieuse. Ainsi, le jeûne est observé et s’étalera sur trois jours (le 9e, 10e et le 11e jour) du même mois. Des actions d’aides et d’aumônes sont entreprises à l’égard des nécessiteux et des plus démunis. Pour l’occasion, un plat traditionnel est préparé par les habitants du village, un couscous garnis d’une sauce aux légumes, carottes, courgettes et haricots à œil noir, arroser d’huile d’olives, garnie de morceau de viande sèche conservée auparavant dans du sel. Un met que les habitants mangent la veille de cette journée. Ce que l’on retient est l’organisation de ce festin collectif ou la waada qui sera partagé avec les visiteurs et les villageois dans une ambiance conviviale. Les superstitieux s’abstiennent en ce jour d’exécuter certaines tâches ménagères comme la couture ou le lavage de linges, pour s’épargner la tremblote aux mains une fois âgés. L’Aâchoura est aussi un moment de rencontre religieuse et de spiritualité dans les mosquées et autres lieux de culte, où l’on récite des versets coranique et des chants religieux, exhortant les fidèles à la purification des cœurs par la charité, la compassion et le don. C’est une occasion pour tous les habitants de se rencontrer dans un climat de convivialité et de fraternité afin de préserver ce que nos ancêtres nous ont légué de plus précieux.

A. Iber

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