La tomate frôle les 200 DA

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Le phénomène récurrent de l’envolée des prix, qui échappe à tout contrôle sauf à celui des spéculateurs, tend à martyriser les ménages à faibles et moyens revenus. Après une accalmie de courte durée, plusieurs produits maraichers et autres fruits ont connu une hausse des prix, ces derniers jours. Au demeurant, les petites bourses reviennent bredouilles des marchés en raison de l’ébullition des prix des denrées alimentaires. L’un des mets ayant connu une flambée des prix substantielle est bel et bien la tomate, dont le prix a frôlé la barre des 200 dinars pour ainsi baisser, ces derniers jours, au prix de 150 dinars. «C’est des prix qui nous font rougir», ironise un habitant de la ville de Sidi-Aïch. Quant à la pomme de terre, proposée l’été dernier à 35 DA, celle-ci s’est vue pousser des ailes pour voir son prix doublé. Ce tubercule tant prisé par le consommateur fait subir une véritable saignée aux ménages en affichant les 80 dinars sur les étals. Par ailleurs, cette denrée alimentaire a fait couler beaucoup d’encre sans que les pouvoirs publics n’arrivent à endiguer le dictat des spéculateurs. Cela fait des décennies que ce produit tient la dragée haute au citoyen lambda. D’autres légumes : courgette, carotte, échalote, poivron, piment… ne sont pas épargnés par cette vague de cherté, et ce, en dépit d’une saison dite prometteuse, mais sans que cela ne se répercute sur les prix des fruits et légumes. La hausse des prix des légumes persiste. Dimanche dernier, les prix affichés au marché de Sidi-Aïch faisaient fuir les clients. «Les prix sont hors de portée. Ça dépasse tout entendement. Le consommateur arrive à peine à couvrir le fond de son panier, se contentant ainsi de rationner ses achats avec minutie», s’exclame un père de famille. Sur les étals du marché hebdomadaire de Sidi-Aïch, le piment est proposé au consommateur à 100 DA, le poivron le talonne à 90 DA. Quant à la courgette, son prix ne cesse de faire voir de toutes les couleurs, dont le prix affiché est 160 DA. L’oignon n’a pas connu la même frénésie que le reste des produits, dont le prix est maintenu à 35 dinars le kilogramme. La laitue est proposée à 120 DA, les haricots verts à 250 DA, le chou-fleur à 300 DA, la carotte à 70 DA. Côté fruits, c’est le même topo. La banane est cédée à 450 dinars, la poire à 150 dinars, alors que les raisins oscillent, selon la qualité, entre 120 et 250 dinars. Le melon reste aussi accessible avec différents prix pouvant aller de 25 dinars à 120 dinars selon la qualité.

Bachir Djaider

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