Le manque du foncier freine le développement

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Les terrains à bâtir manquent cruellement à Ighil Ali. Le relief de cette contrée est montagneux et accidenté. Il faudrait des fortunes pour faire, ne serait ce que les fondations d’une bâtisse dans cette région. Il faut soit d’importants et coûteux travaux d’excavation pour obtenir un terrain utile à la construction soit, bâtir du côté du ravin qui nécessite au moins deux étages pour atteindre le rez-de-chaussée, au niveau de la route qui traverse le village. Selon une source bien informée, «les prix du foncier ont atteint des records, ces dernières années. Rares sont les gens qui peuvent acheter une rare parcelle à bâtir». Selon une source proche de l’APC, «le manque d’assiettes de terrain fait littéralement frein au développement du chef-lieu communal». Et d’ajouter : «dès fois, l’administration reçoit des projets qui sont inévitablement annulés pour manque de terrain». Sans développement, on a l’impression que tout se fige et que l’on ne peut rien faire pour créer de la richesse et de l’embauche pour les chômeurs qui attendent indéfiniment. «Comment faire pour sortir du sous-développement ?» c’est la question que se posent tous les citoyens d’Ighil Ali.

Nassim Fawzi

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