Un chien enragé sème la terreur !

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Un jeune enfant a été mordu, dans la journée de mercredi dernier, par un chien enragé au lieu-dit El-Madai, à 2 km à l’Est du chef-lieu communal de Tadmaït. En effet, selon les témoignages recueillis sur place, un enfant a été mordu par un chien enragé, à quelques encablures de son domicile. L’enfant a été transporté en urgence vers un établissement sanitaire. Cet état de fait a fait réagir les autorités locales et une enquête a été ouverte en urgence par les services concernés de l’APC. Le chien enragé a été capturé et abattu par la suite, pour mettre un terme à ce danger imminent et limiter les dégâts, a-t-on appris des sources locales. Ainsi, les services concernés de l’APC organisent, dès le début de la semaine prochaine, une opération d’abattage destinée à exterminer ces animaux sauvages, sans propriétaires. «Les services concernés de l’APC de Tadmaït ont, d’ores et déjà engagé une entreprise privée, spécialisée dans l’abattage des chiens errants. L’opération débutera à partir du début de la semaine prochaine», dira Mustapha Mohamed Boulahia, l’adjoint au maire, chargé de la santé et du sport à l’APC de Tadmaït. Il ajoute : «Effectivement, les services de l’établissement sanitaire ont confirmé, après les analyses, la rage de la bête, mais l’enfant victime de cette attaque se trouve actuellement hors de danger. Il est en convalescence et poursuit ses soins dans un établissement sanitaire public». En effet, la population locale se plaint du problème de la prolifération de cette catégorie de canidés qui sème la terreur, dès la tombée de la nuit, et ce jusqu’au petit matin. Un phénomène qui prend de l’ampleur, ces derniers temps, et qui fait couler beaucoup d’encre, sans pour autant susciter une réaction de la part de la municipalité. Il est à signaler que les principales victimes de ces chiens errants sont les enfants et les fidèles qui partent à la mosquée à l’aube. Plusieurs cas d’agression ont souvent été signalés à travers la ville, notamment au niveau des différentes artères du chef-lieu ainsi que des cités, à savoir Liberté, 48 logements, Bouhouassou et Baghdad. Par ailleurs, les riverains se plaignent, également, de l’aboiement de ces chiens errants, notamment tôt le matin, prés de leurs domiciles. «La semaine dernière, je n’arrivais plus à dormir en raison de l’intensité de l’aboiement des meutes de chiens qui se regroupaient prés de notre cité. À cet effet, j’interpelle les autorités locales à agir en urgence, en vue de mettre un terme à ce phénomène qui n’a que trop duré», regrette un habitant du centre ville.

Rachid A.

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