Portes-ouvertes sur la commune

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La Journée nationale de la création de la commune (51e anniversaire) a été célébrée dans la commune de Draâ El-Mizan.

À cette occasion, les services des affaires sociales, culturelles et sportives en collaboration avec les associations Amgud et Taneflit N’Tmazight ainsi que la maison de jeunes Arezki Mansouri sous l’égide du P/APC, M. Abdelghani Issolah, ont organisé des journées portes-ouvertes sur la commune. Ainsi, différentes informations ont été données au sujet de la création de la municipalité depuis la signature du décret l’ayant érigé en commune-annexe par le prince Jérôme le 30 décembre 1858. «Nous nous sommes axés sur plusieurs volets: historique, administratif, sportif et culturel. Pour chacun d’eux, nous avons réservé des panneaux à part. C’est tout le parcours de notre commune depuis l’ère coloniale jusqu’à aujourd’hui», explique M. Bendou responsable chargé de l’organisation de l’événement. Et de poursuivre: «Durant cette journée, nous avons reçu des élèves des écoles primaires de la ville et des villages que nous avons accompagné tout au long de la visite, pour leur donner un aperçu sur le fonctionnement de l’APC». Sur le plan historique, cette commune compte 267 chahids et 512 moudjahidine. C’est l’une des communes-mixtes qui enfanta cinq colonels, Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Mellah, Mohamed Zamoum dit Si Salah et Slimane Dehilès. Celle-ci compta aussi de nombreux artistes. On citera Farid Ali, Oukil Amar, Moh Said Oubélaid, Chenoud, Akli D et bien d’autres. Les organisateurs ont exposé aussi l’historique de la création de l’ESDEM qui évolue en Régionale 2. Outre cela, l’on a retracé la liste des maires qui se sont succédé à la tête de cette commune depuis l’indépendance jusqu’en 1967 (création de la commune algérienne) jusqu’en 1989 (parti unique), puis ceux avec l’avènement du multipartisme politique et les périodes de transition. Au total, ils sont 14 maires à avoir occupé ce poste en 56 ans. Des objets traditionnels et d’anciennes photos relevant de l’époque coloniale ont été exposés. S’agissant de sa situation géographique, d’une superficie de 80,54 km&sup2,; elle est délimitée par Ait Yahia Moussa, Ain Zaouia, Frikat, Tizi-Gheniff et Aomar (Bouira) et s’élève à 432 mètres d’altitude. «Le premier janvier 1868, le chef-lieu de Draâ El-Mizan comptait 172 Français, 606 musulmans, 18 étrangers et 2500 indigènes en dehors du village», lit-on sur une affiche qui retrace l’histoire de la commune. Et dans une autre: «C’est à Draâ El-Mizan (Le fléau de la balance) que fut créé le régiment des zouaves en 1852». De telles initiatives sont à renouveler afin notamment d’apprendre aux jeunes générations l’histoire de leur commune. Il est souhaitable, à l’avenir, de faire participer les historiens en leur accordant des temps d’intervention aussi bien sur l’histoire de la colonisation que sur celle de l’engagement des régions dans la guerre de Libération nationale.

Amar Ouramdane

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