Affluence des citoyens pour le don de sang

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L’Établissement public hospitalier Krim Belkacem a organisé, avant-hier, une journée de collecte de sang, à l’occasion de la Journée maghrébine du don de sang. Dès huit heures du matin, le centre d’épidémiologie et de la médecine préventive, en face de la mosquée Ali Mellah, au centre-ville, a été pris d’assaut par des dizaines de donneurs. «Ce n’est pas la première fois que je réponds à ce genre d’appel. Mais, cette fois-ci, j’ai constaté qu’il y a plus de donneurs. La sensibilisation a eu un écho favorable, d’autant que l’imam a appelé les fidèles et les autres citoyens à accomplir ce geste simple, mais ô combien salvateur», dira un quinquagénaire accosté devant cette structure de santé. Pour assurer le bon déroulement de l’opération, l’EPH a mis en place un dispositif d’accueil. Deux salles étaient réservées pour le don. Tout d’abord, le candidat au don doit subir une consultation et un diagnostic : «Quand le candidat arrive, il faudra l’examiner. Avant de procéder au prélèvement, il faudra que le donneur soit en bonne santé. On doit d’abord l’ausculter», confiera un médecin sur place. «Jusqu’à quinze heures de l’après-midi, nous avons reçu 47 candidats au don et effectué 38 prélèvements. En tout cas, j’ai remarqué un engouement exceptionnel de la part des donneurs. Nous avons reçu des personnes de tout âge et de groupes sanguins différents. Le nombre de poches collectées va augmenter d’ici la clôture de l’opération», poursuivra notre interlocuteur. Dans une autre salle, les donneurs ont été invités à une collation pour reprendre des forces. Au terme de cette collecte, 45 pochettes ont été remplies de cet élément vital, alors qu’une cinquantaine de personnes se sont présentées au service. «Nous organisons tous les rendez-vous coïncidant avec les journées nationale, mondiale, arabe et maghrébine du don de sang. En tout cas, nous n’avons pas de problème de sang. Notre hôpital va, aussi, tracer le programme pour le mois de Ramadhan. L’essentiel, aussi, est que nous avons identifié les donneurs et ainsi que ceux dont les groupes sont rares», conclura notre interlocuteur.

Amar Ouramdane

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