Treize cas d’hépatite A enregistrés

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Treize cas de contamination par l'hépatite A ont été enregistrés depuis la semaine passée, dans la commune de Timizart.

Parmi les personnes diagnostiquées positives à cette infection contagieuse qui peut provoquer des symptômes débilitants, souvent sans gravité, dix cas sont issus du village Berber, pour la plupart des élèves au CEM de la localité. «Les services de santé ont recensé, ces derniers jours, treize cas de contamination par cette maladie au niveau de la commune, dont dix ont été enregistrés au village Berber, deux à Ait Ahmed et une patiente à Timizart», a informé M. Ihadjadene Amar, vice-président de l’APC. Depuis l’apparition de l’épidémie, les services sanitaires de l’EPSP de Timizart, les services de prévention de l’EPSP de Tigzirt, en étroite collaboration avec le bureau d’hygiène communal sont à pied d’œuvre, a-t-il encore dit, par un suivi quotidien de l’évolution de la situation, la prise en charge des cas porteurs du virus et la sensibilisation des citoyens à la nécessité de respecter les règles d’hygiène les plus simples pour éviter la contamination. «Le virus de l’hépatite A se transmet par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés ou par contact direct avec une personne infectée. Donc, il est recommandé, entre autres, d’éviter tout contact avec les personnes atteintes de la maladie, se laver les mains avec un gel désinfectant et traiter au chlore les puits et points d’eaux naturels. Les gens présentant des symptômes de la maladie doivent se rapprocher des services sanitaires pour leur prise en charge», explique M. Ihadjadene. Et d’ajouter : «Pour l’instant, il n’y a pas lieu de s’alarmer car la situation demeure sous contrôle. Mais il faut rester vigilant car la période d’incubation peut aller de 15 jours à un mois». Des actions de sensibilisation et d’intervention sur le terrain ont été menées par les services de l’APC, soit par voie d’affichage dans les villages et les espaces publics ou l’inspection et l’intervention sur le terrain des milieux les plus touchés, notamment au niveau des établissements scolaires de la commune où les risques de propagation sont plus imminents. Toutefois, le dépistage et la vaccination demeurent les principaux moyens de lutte contre ces infections virales silencieuses qui se révèlent souvent à un stade tardif à cause de l’absence de symptômes spécifiques. Il faut signaler qu’une prise de conscience est constatée chez les citoyens puisque depuis le lancement de la compagne de sensibilisation, de plus en plus de personnes se rendent au centre de soins dans le but de faire le dépistage qui a un important rôle préventif.

Ahmed Oulagha

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