Un large besoin en expertise et conseils

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Depuis 2013, quelque 29 000 PME, ayant généré 60 000 emplois, ont été créées dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Une avancée réalisée grâce à la politique soutenue par l’Etat dans le sens de la dynamisation de la vie économique dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Toutefois, ce nombre est appelé à s’accroître car le tissu entreprenariat local reste encore insuffisant, étant donné que la wilaya a besoin de pas moins d’un million de petites entreprise. Ce qui a dynamisé cet élan de création de petites entreprises, ce sont d’abord les dispositifs d’aide mis par l’Etat à la disposition des jeunes. L’Ansej, l’Angem et la Cnac sont des organismes qui accompagnent techniquement et financièrement les jeunes dans le processus de lancement des PME. Durant plusieurs années donc, le tissu local en PME a connu une croissance significative, mais insuffisante au vu du besoin de la wilaya. Mais ces dernières années, une nouvelle démarche est venue accompagner ces entreprises naissantes : le perfectionnement et l’entrée en lice de nouveaux acteurs. Des acteurs nouveaux comme l’INSC, un organisme privé algérien en partenariat avec un autre organisme américain World Learning, venus accompagner les jeunes à perfectionner leurs connaissances techniques dans le processus de création de leurs entreprises mais aussi dans la viabilisation de ces dernières. Selon les représentants des pouvoirs publics présents lors du dernier salon qu’a organisé cet organisme, l’Etat considère ces acteurs comme des partenaires privilégiés. Leur rôle, avait-il souligné, est important dans le développement des entreprises. En effet, beaucoup de paramètres manquent à ces PME afin qu’elles deviennent viables. La matière humaine n’est pas bien formée tout comme les créateurs qui, pour la majorité, ne connaissent pas ou mal le domaine d’activité. Ce qui rend le taux de mortalité de ces PME trop élevé. Aussi, un perfectionnement s’est imposé à tous les intervenants. Et c’est justement là que réside l’importance de ces nouveaux acteurs privés qui s’appuient essentiellement sur l’expertise étrangère. L’autre élément nouveau qui vient s’ajouter à la stratégie de renforcement des capacités des entreprises, c’est incontestablement l’arrivée sur le terrain d’entrepreneurs algériens vivant à l’étranger. A présent que les lois permettent à ces derniers de bénéficier des avantages et des dispositifs inhérents aux PME, leur apport en expérience ne peut qu’être bénéfique à toute l’économie locale.

Akli N.

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