De l'assainissement pour plusieurs villages

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Le relief accidenté de la commune d’Ighil Ali, située à 93 km au Sud-ouest de Béjaïa, n’est aucunement fait pour arranger les choses aux habitants et aux collectivités de cette localité, qui culmine à quelque 1 200 mètres d’altitude. En effet, pour les besoins de l’auto-construction, par exemple, les ménages doivent débourser des sommes faramineuses pour niveler et «dompter» le sol en pente ou carrément escarpé. L’installation des différents réseaux, notamment l’assainissement, est vraiment problématique avec tous les «hauts et bas» d’un relief à la topographie peu «docile». L’état du sol de cette commune montagneuse qui connaît le plus souvent des mouvements de la croûte terrestre tels que les éboulements, les glissements de terrain et l’érosion, ne facilite guère la tâche aux collectivités locales. Les réseaux d’assainissement finissent toujours par connaitre des avaries répétitives. Ce volet enregistre des insuffisances car en plus des «misères» du relief s’ajoute le délabrement de certains réseaux implantés il y a des années et qui font que ce volet devienne un chantier interminable engloutissant des cagnottes énormes. A tout cela vient se greffer les autres impératifs en la matière de l’expansion urbaine. Ce projet de mise en place de réseaux d’assainissement fait l’objet des appels d’offre lancés récemment, selon le P/APC d’Ighil Ali. Ledit projet est inscrit dans le cadre du PSD, et ce, au profit des villages Azrou et Ath Sassi. Dans le même contexte, d’autres projets sont sur l’agenda de l’APC lesquels concerneront toujours l’implantation de réseaux de l’assainissement au profit des villages de Belayel, Boni, El Kelâa, et le quartier du chef-lieu communal Ath M’ssellem. «Ces projets sont d’ores et déjà inscrits avec des fiches techniques pour chacun», affirme M. Laradi Mohand Larbi, premier magistrat de la commune d’Ighil Ali.

S. Y.

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