Tiraillements à l’association des parents d’élèves

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Depuis le début du troisième trimestre, l’école primaire Moussouni Mohand, sise au chef-lieu de la commune de Souk El-Ténine, vit au rythme de tensions qui risquent de perturber la scolarité des élèves.

Une histoire d’association de parents d’élèves est à l’origine de ces déboires. Après la fin des vacances de printemps, un groupe de parents a décidé de bloquer l’accès à l’école aux élèves, et ce, afin de demander le départ du directeur. Mais un autre groupe avait intervenu pour empêcher le blocage, ce qui a conduit à des confrontations physiques entre ces deux groupes. Depuis, le directeur a été suspendu à titre conservatoire par la tutelle, et son adjoint a été chargé d’assurer l’intérim. Une décision qui n’a pas été du gout d’une partie des parents d’élèves et des enseignants qui ont procédé à un débrayage de deux jours. Le maire de la commune, Amer Amari dira qu’il était intervenu pour régler le litige. «Je suis intervenu personnellement pour régler le problème. Et par la suite, j’ai demandé le départ du directeur car il refuse de travailler avec l’association agréée par l’ex-APC. Pour ma part, je vais travailler avec l’association agréée par l’Etat». De son côté, le président de ladite association agréée, M. Messahli Abderahmane, affirme que c’est l’association qu’il préside qui est légale. «Nous privilégions l’intérêt de nos enfants. Actuellement, il y a des perturbations au niveau de cette école. Nous dénonçons les personnes qui se sont exprimées dans la presse alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes. Et nous demandons le départ du directeur», a-t-il affirmé. Bouchoucha Abderahmane, président de la nouvelle association, créée, selon lui, suite à une assemblée générale des parents d’élèves qui s’était tenue le 16 mars 2017, s’insurge contre la mainmise de certains parents sur cette école et affirme que «l’association actuelle est représentative et légale. Nous travaillons dans la transparence et nous respectons les lois de la République ainsi que les orientations des responsables de l’Etat». Deux bureaux d’une même association, ou, deux associations de mêmes parents d’élèves ? Pas facile d’y voir clair. Ce qui est sûr, c’est que cette école est dans un état lamentable: des carreaux cassés, des portes qui ne se ferment pas et des toits perméables aux eaux pluviales. Des conditions qui ne permettent pas aux élèves de suivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Tous ces remous autour de cette école n’arrangent en rien les choses.

Saïd M.

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