Le chantier enfin installé !

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Un autre programme de 1 000 logements AADL a été accordé à la commune de Draâ El-Mizan, a-t-on appris. Ce projet sera implanté au lotissement Nord, en contrebas de la cité des 160 logements.

L’entreprise chinoise, chargée dudit projet, a installé son chantier. «C’est un terrain un peu accidenté, mais il pourra contenir ces mille unités», confiera une source locale. Ce programme vient ainsi renforcer le parc immobilier qui est en plein essor ces dernières années. Par ailleurs, la même source ajoutera qu’un autre programme de 500 logements de même type a aussi été inscrit pour la localité. «L’on attend que le litige foncier soit réglé pour les lancer», soulignera la même source. Il est à noter que le chantier des 240 logements LPP, à proximité de ce terrain, a pris la cadence souhaitée. Pour le moment, en plus des 1 000 logements sociaux locatifs dont une partie a été attribuée (listes déjà affichées), deux autres programmes de 500 lots chacun de type AADL ont été lancés dont l’un d’eux, situé dans le périmètre de la route de Boghni, a atteint un taux d’avancement appréciable. «Certes, ces logements sont destinés à des familles qui vivent en dehors de la commune. Mais le développement de la ville passe par la multiplication de ces quotas», soulignera la même source. À noter aussi que les logements pour la résorption de l’habitat précaire, longeant la route de Henia, ont été lancés. «Ces logements sont à l’arrêt depuis plus de deux années. En novembre 2016, lors de sa visite, le wali avait instruit tous les services concernés d’accélérer la cadence de travail car de nombreuses familles sont dans le besoin», dira un ex-élu ayant accompagné la délégation venue de la wilaya. Le retard dans la réalisation de ces logements s’est aussi répercuté sur d’autres projets. L’on citera l’évitement, lancé à partir de l’hôpital Krim Belkacem sur les hauteurs de la ville jusqu’au barrage fixe de la gendarmerie sur la RN30 vers Boghni. Celui-ci est à l’arrêt car il devrait traverser l’assiette foncière où est implanté le bidonville. «Si ces logements ne sont pas achevés et affectés aux bénéficiaires dont ceux du bidonville surplombant l’hôpital, le projet de l’évitement ne pourrait pas avancer», fera remarquer un habitant du bidonville. «Avec toutes ces formules de logements, la forte demande devrait être atténuée», conclura l’élu de l’APC.

Amar Ouramdane

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