Les APC face au problème des déchets

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Depuis la fermeture des décharges communales, les APC d’Aït Yahia et d’Aïn El Hammam sont réduites à solliciter d’autres communes disposant de dépotoirs pour se débarrasser des ordures de leurs villages.

Mais cette solution provisoire semble durer et se répercuter sur la collecte de déchets qui ne s’effectue plus que deux fois par semaine. Les deux communes qui comptent à elles seules près de quatre vingt agglomérations ne pourraient pas gérer leurs déchets sans une décharge communale. Plusieurs projets de centre de tri ou d’enfouissement ont été annoncés à plusieurs reprises. Cependant, rien n’indique pour le moment qu’un choix de terrain effectué n’ait abouti. Des particuliers, potentiels riverains des décharges projetées, manifestent à chaque fois leur opposition alors que d’autres refusent qu’une piste traverse leur propriété. Lorsqu’on sait que dans quelques jours, la décharge d’Oued Falli n’acceptera plus l’accès aux camions des voiries des communes autres que celles de la daïra de Tizi-Ouzou, l’on se demande comment les APC géreront le crucial problème des déchets ménagers. Les communes de montagnes comme Aïn El Hammam et Aït Yahia seront alors dans l’obligation de se rabattre sur les dépotoirs des villages, qu’elles ont mis beaucoup de temps et de moyens à éradiquer. Certaines agglomérations telles la ville ou les cités d’habitations, ne possédant pas de réceptacle à ordures, devraient réfléchir à la manière dont elles pourraient se débarrasser de leurs déchets. Si aucune solution ne sera trouvée, la création de décharges sauvages serait alors inévitable. Rappelons que la décharge d’Aït Sidi Ahmed dans la commune d’Aïn El Hammam a été fermée par les habitants d’Aït Sid Ahmed. Aussi, les villageois d’Aït Hichem leur avaient emboîté le pas pour murer celle d’Aït Yahia, peu de temps après.

A.O.T.

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