Le FLN répond au FFS et défend son choix

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Critiqués dernièrement par leurs pairs du FFS, notamment pour avoir voté en faveur de la vente de logements de fonction d’un établissement scolaire, relevant d’un patrimoine communal, les élus FLN, formant la majorité à l’APC de Tala Hamza, n’ont pas tardé à répondre à leurs détracteurs : «Aujourd’hui, nous nous consacrons pleinement à notre tâche pour le développement avec la participation des citoyens, qui ont compris notre message et qui ont fait preuve d’un niveau politique très appréciable. Cela nous rassure sur le niveau politique de notre commune au moment où certains qui se réclament de l’opposition tentent désespérément de la tirer vers le bas», ont indiqué, dans une déclaration, les neuf élus FLN à l’APC de Tala Hamza. Ces derniers défendent leur choix par la «volonté de promouvoir la cohésion sociale» dans la commune de Tala Hamza : «Nous accordons un intérêt particulier à la cohésion de la société, car il est inadmissible de laisser prospérer des idées archaïques et négatives au sein de notre société. L’exécutif communal aura comme devoir de veiller à instaurer l’entente et à lutter contre la division et le régionalisme», lit-on dans la même déclaration. En outre, la majorité siégeant à l’APC de Tala Hamza affirme que ses décisions sont prises en tenant compte des attentes et des besoins exprimés par l’ensemble des citoyens de la commune sans distinction : «Nous avons fait en sorte d’instaurer et de maintenir un dialogue permanent avec toutes les composantes de la société pour enrichir et adapter notre programme en fonction des besoins et des urgences. Personne n’ignore aujourd’hui que l’entente et le dialogue sont les meilleurs moyens d’anticipation, de faire des diagnostics justes et de prendre les bonnes décisions», s’est-on défendus. Par ailleurs, les élus FLN remettent en cause la bonne volonté des mandatés FFS quant à la recherche du bien commun de la municipalité : «Nous tenons à dire clairement à ceux qui sont disqualifiés de la vie politique, car ils n’ont aucune volonté réelle de travailler pour l’intérêt commun, à ceux qui se consolent en signant des déclarations puériles, (…) que vous vous placez du mauvais côté de l’histoire», a-t-on reproché.

B. S.

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