L'absence d'aménagement impacte le cadre de vie

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Les zones d’extension urbaine du chef-lieu de la commune de Boghni accusent un manque en matière d’aménagement. Constitués de nouvelles cités et d’habitations éparpillées, construites dans le cadre des différentes formules, notamment sociale et promotionnelles, ces nouveaux espaces habités demandant des opérations de viabilisation. Certes, les commodités nécessaires à la vie y sont disponibles, à savoir l’eau, le gaz et l’électricité, mais à l’extérieur, les résidents trouvent les pires difficultés à circuler paisiblement, en l’absence de trottoirs. En effet, sur les deux voies d’évitement traversant les anciennes et nouvelles cités de logements sociaux, les 49 et 166 logements LSP de Tirmitine, il y a absence totale d’espaces pour piétons. Pourtant, un projet d’aménagement de trottoirs a été entamé par la DUCH, mais il a été mis à l’arrête, à cause, dit-on du côté de l’APC, de l’absence de crédits de paiement pour honorer les engagements financiers des entreprises. Au quartier appelé communément El-Harrach, les blocs de logements sociaux enregistrent aussi des carences en aménagements extérieur. Les petites cours séparant les immeubles et les petits passages réservés aux familles pour accéder aux cages d’escaliers sont laissés à l’état de terrassement. Du côté d’Ichiouache, où sont concentrés les logements sociaux et FNPOS, à la sortie des cités, les habitants doivent se démêler pour éviter les risques d’accidents en l’absence de trottoirs aussi. Ainsi, à la veille de la rentrée scolaire, avec la nette augmentation de la population scolaire dans cette zone, rien n’a changé. Ceci en dépit de l’urgence signalée de mettre en sécurité les élèves, plus particulièrement ceux du primaire. A noter, enfin, que ces nouvelles zones habitées sont confrontées au problème de l’irrégularité de la collecte des ordures ménagères, ce qui a conduit à la prolifération de décharges sauvages.

Merzouk Haddadi.

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