Appel aux dons pour sauver Mohand-Salah

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Les villageois d’Ivelvaren ont lancé depuis le week-end dernier une campagne de collecte de fonds pour financer les soins médicaux à l’étranger d’un des leurs, en l’occurrence le jeune Toudert Mohand-Salah atteint d’une grave maladie. Agé de 12 ans, cet enfant issu d’un mariage consanguin s’est retrouvé avec un dysfonctionnement rénal terminal et doit subir une double greffe du rein et du foie. Intervention qui ne peut être pratiquée localement et nécessite une prise en charge sanitaire à l’étranger dans un centre spécialisé. Seulement et comme plusieurs autres cas recensés dans la région, sa demande de prise en charge a été rejetée par le secteur de la Santé d’où une nouvelle sollicitation de la société civile à réunir les fonds nécessaires pour tenter de sauver ce pauvre enfant issu d’une famille démunie et sans revenus. Aussi, un collectif de bénévoles du village Ivelvaren de la localité Vou-Aklane, dans la commune de M’Chedallah, a commencé à lancer des appels aux âmes charitables par le biais d’un large affichage au niveau des places publiques de la région et s’affaire en parallèle à confectionner des banderoles et autres dépliants pour commencer la collecte comme par le passé au niveau des axes routiers de la région et des tournées dans les grandes agglomérations. L’enfant qui a commencé à donner des signes d’affaiblissements depuis qu’il a atteint l’âge de 9 ans a été pris en charge sans résultats au niveau de plusieurs CHU dont celui de Bab El Oued et de Tizi-Ouzou. Ces derniers ont délivré un rapport médical sans appel, faisant ressortir une pathologie particulière et la découverte d’une «insuffisance rénale chronique et dialyse péritonéale commune ambulatoire». Signalons qu’un hôpital de la région parisienne, après étude du rapport médical, a dressé un devis de l’ordre de 2 milliards de centimes pour sa prise en charge. Un montant dont ne peut s’acquitter la famille qui est dans une précarité totale, d’où son appel désespéré à l’adresse des bienfaiteurs tant locaux que ceux de la diaspora à l’étranger.

Oulaid Soualah

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