Les locataires de l’AADL s’insurgent !

Partager

Les locataires de l’AADL de Tadmaït s’insurgent contre les responsables du site, notamment la direction générale qui ne semble pas réagir et accéder aux doléances des locataires.

«Ces ordures ménagères ne sont pas levées depuis quatre jours et nous ne savons plus à quel saint se vouer», se désolent les représentants du collectif des locataires. Ils précisent : «Lundi dernier, le chauffeur de la benne tasseuse a eu une vive discussion avec un locataire, et depuis, il n’est plus revenu. Nous avons vu le secrétaire général de l’APC. Nous sommes jeudi et les bacs submergés sont recouverts de déchets ménagers». En effet, des quintaux de déchets sont visibles et les odeurs sont perceptibles à des dizaines de mètres à la ronde. Quant aux ascenseurs qui ne cessent de tomber en panne, «la Sonelgaz devrait venir réparer et rétablir le courant électrique comme elle avait procédé à la réparation des bornes sur rails qui, avec la surcharge, avaient chauffé et dont les étincelles avaient provoqué un incendie. Ce qui s’est produit, la dernière fois, heureusement, sans trop de dégâts», disent-ils. Le problème crucial est celui des eaux usées, qui perdure depuis des années, sinon depuis l’occupation du site. « Les eaux usées remplissent les caves. Les fuites des sanitaires de certains logements coulent toujours et les regards d’évacuation situés à l’extérieur sont toujours bouchés, une situation qui perdure depuis des années. Les eaux usées se déversent dans les caves qui se remplissent et parfois sur une hauteur de plusieurs centimètres», nous disent les deux membres du collectif des locataires qui avancent avec satisfaction : «Un expert de la SAA est venu constater les dégâts causés par l’étanchéité, et une prise en charge des travaux est imminente». Lors de notre visite, nous avons constaté avec effarement, la dégradation du stade matico du centre ville par des actes de vandalisme ! Sur les panneaux de signalisation qui comportaient, au départ, les trois langues : arabe, tamazight et français, l’inscription en arabe a été recouverte de peinture noire. L’ex cimetière chrétien dont le nouveau statut n’est toujours pas connu (stade matico ou piscine) se dégrade de plus en plus, il devient progressivement une décharge avec une entrée largement ouverte.

M. A. T.

Partager