Le réseau routier délabré

Partager

Le réseau interne des routes dans la commune de Mâatkas est dans un état de délabrement généralisé, au point où la quasi-totalité des voies sont difficilement praticables.

Toutes les routes et chemins carrossables menant vers les villages à partir du chef-lieu ou du chemin de wilaya 147, représentent une véritable corvée pour les usagers à telle enseigne que certains préfèrent les éviter au prix de longs détours. A Tizi Lilane, limite territoriale de la commune avec celles de Tizi-Ouzou et Tirmitine, les habitants des villages Issoubaken , Iadjaven et Ikharven ne cessent de souffrir de cet état, du fait que les chemins qu’ils empruntent quotidiennement et obligatoirement leur font subir les pires sévisses causant des dommages couteux à leurs véhicules. Il en est de même pour ceux qui doivent rejoindre le secteur d’Ait Aissa Ouziane, qui comprend plusieurs villages, Cherkia, Ait Ahmed Ifrek, Tizi-Menous… en partant du chef-lieu. A ce niveau, même la déviation réalisée il y a quelques années en contrebas du village Melabane, n’a pas échappé à cette situation, on peut la qualifier tout simplement de «route fermée». Bien qu’elle fut revêtue et a servi pendant un bout de temps pour désengorger le chef-lieu pour un grand nombre d’automobilistes, cette route a vite fait de subir les usures des eaux pluviales et l’avilissement de l’incivisme de certains citoyens qui en ont fait une grande décharge à ciel ouvert. En effet, actuellement, on y slalome entre nids de poules, crevasses, marres d’eau et énormes quantités d’ordures ménagères et autres déchets cosmopolites. Même topo au niveau du chemin menant vers les villages Iazithen, Ait Ahmed, Ait-zaim, Tizi-tzougarth , El bir, Takhribt , Tajdiout… versant très peuplé du sud de la commune. Ce chemin est dans un état de délabrement très avancé, notamment au niveau de certains endroits. «Je préfère contourner par la route via trois autres villages, Iachaouiyen, Icharkiyen et melbane quoique très longue que de rallier directement le chef-lieu par le chemin de mon village», nous dit un usager dont le domicile se situe à une dizaine de minutes du chef-lieu si le chemin y menant était en bon état. Le secteur d’Iverkouken n’est pas mieux nanti en la matière. Tous les chemins menant vers «la gare de Maatkas» en partant des deux communes de la daïra, sont tous dans la même situation. Les usagers des villages Tala meda, Thamadhaghth ouzemour, Ighil tekdhivine, Afir… subissent le même sort que leurs concitoyens des autres versants. Pourtant, toutes ces routes et chemins ont tous étaient revêtus et goudronnés à un certain moment, mais le manque d’entretien et d’ouvrages pour l’évacuation des eaux pluviales a fait que ces derniers se dégradent au fil des hivers. Le rapiècement opéré sporadiquement et occasionnellement ne constitue pas une solution durable, et les routes reprennent leur état lamentable aussitôt. L’APC que nous avons contactée à ce sujet par le biais du vice président, M. A Benhamna, reconnait la pertinence du problème et les difficultés endurées par les citoyens. «C’est une situation que nous avons héritée à notre élection et nous sommes conscients de cette situation que nous prendrons en charge le plus tôt possible. Nous sommes conditionnés par la réalisation des conduites de gaz naturel, de la fibre optique et de l’AEP au niveau des villages concernés. Mais, ces dernières achevées, nous nous pencherons sur le revêtement de ces routes et chemins», nous dira ce responsable communal.

Rabah. A.

Partager